Prévisions météo
État des routes
Marées
Faire défiler
Faire défiler
Faire défiler

Nouvelles

Simulation d’un incendie: moins de trois minutes pour évacuer

Publié le 10 octobre 2019 à 15:42, modifié le 10 octobre 2019 à 16:33

Par: CIMTCHAU

Des élèves de Saint-Quentin ont pu constater ce matin à quel point un incendie peut se propager rapidement. Dans le but de faire de la prévention, les pompiers les ont placés aux premières loges d’une simulation, très réaliste.

La brigade de l’endroit ont construit une petite pièce de maison, des plus banales, dans un seul but, y mettre le feu. «Je voulais monter la prévention d’un cran et je me suis dit qu’en faisant une présentation comme cela on ne peut pas être plus réel que ça», explique le chef, Serge Cayouette.

15 secondes après le début de l’incendie, les détecteurs de fumée se mettent en marche. «Les pompiers en réalité ce sera 2, 3, 4, 5 ou 10 minutes, ça, c’est la seule chose qui peut vous sauver», assure le prévôt provincial des incendies Michael Lewis.

Même sans accélérant, il ne faut que quelques secondes pour que le mobiliser s’enflamme. «Tant que tu n’as pas vécu ça, tu ne sais pas vraiment à quoi t’attendre. Ça m’a vraiment marqué et je vais m’assurer de faire attention quand je vais allumer quelque chose», commente un étudiant.

«C’est vraiment impressionnant à voir. C’est quelque chose qu’on n’a jamais vu et ça peut arriver à n’importe qui, n’importe quand. C’est bon qu’on soit informés», affirme une participante.

En moins de trois minutes, l’embrasement est généralisé. Les résidents de cette maison fictive devraient déjà avoir évacué. «Ne jamais retourner à l’intérieur. La vitesse à laquelle le feu progresse, les conditions changent en 10, 15 secondes c’est incroyable», explique le chef pompier.

C’est le directeur de l’école, Paul Castonguay, qui a procédé à l’extinction. «On voit tous les dangers que ces hommes-là prennent pour la communauté, pour les gens. Chapeau à eux autres», mentionne-t-il.

Les images de ce brasier, et de ce qui en reste, seront longtemps gravées dans la mémoire des étudiants.