Un centre-ville qui se dégarnit
Publié le 19 septembre 2019 à 17:40, modifié le 20 septembre 2019 à 08:41
Par: Patrick Giguère
Depuis deux ans, de nombreux commerces ferment leurs portes sur la rue principale à Bonaventure. D’autres réduisent leurs heures d’ouverture de façon substantielle. Évidemment le manque de main d’œuvre y est pour quelque chose… Mais la ville peut-elle espérer renverser la vapeur?
Les commerces fermés ou à vendre ne manquent pas au centre-ville de Bonaventure. Si la tendance se maintient deviendra-il un lieux fantôme?
Des gens rencontrés au centre-ville déplorent la fermeture de nombreux commerces et restaurants de cette ville de 2 800 habitants.Plusieurs citoyens sont obligés de parcourir de longues distances afin de magasiner ou faire des commissions.
L’axe commercial de Bonaventure en a vu des fermetures au fil des ans. La Chope à soupe, le restaurant Rendez-Vous, la bijouterie, sans compter les commerces et bâtiments à vendre. Quand ils ne ferment pas, de nombreux commerces réduisent leurs heures d’ouverture, fautes d’employé.Les propriétaires eux se disent à bout de souffle. Marie-Pier Thibault qui désire vendre son commerce l’épicerie fine le Vert Pistache dénonce la lenteur des procédures de vente et aimerait être supportée d’avantage par les élus.
La chambre de commerce Baie-des-Chaleurs a pignon sur la rue Grand-Pré. Elle offre plusieurs formations aux entreprises. Son directeur général mentionne qu’il participera aux rencontres entre la ville et les commerçants, mais ne peut pas gérer lui-même les entreprises.«Si les commerçants ont plus d’intérêt, je pense que les commerces fonctionnait très bien, mais on peut pas faire le travail à leur place.» souligne Maurice Quesnel.
Le maire de Bonaventure, Roch Audet, rencontrera les commerçants du centre-ville en octobre prochain afin de trouver des pistes de solutions.