C’est un taxi qui assure a liaison chaque jour, à l’heure du diner, entre l’école et les franchises de Burger King et Saint-Hubert du Grey Rock power center.

Chaque midi,  les jeunes ont l’habitude de se rendre dans ces chaines de restaurants. Les instigateurs du projet se défendent en affirmant que l’initiative vise à améliorer la sécurité des étudiants qui doivent traverser la route transcanadienne.«Ils s’en viennent 5, 6 de large dans le chemin et il passe un 18 roues. On regardait ça faire on se disait qu’on s’en voudrait s’il arrivait quelque chose», commente François Albert du St-Hubert.

Dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux, l’établissement scolaire assure qu’elle désapprouve le projet. « La direction de la CDJ a été informée du projet de navette en question par l’un de ses promoteurs. Elle lui a expliqué qu’elle désapprouvait qu’une telle navette soit offerte à ses élèves. Une prise de position qu’appuie d’ailleurs le DSFNO», peut-on lire.

La situation soulève plusieurs questions concernant la consommation de malbouffe chez les adolescents, mais également en ce qui concerne la sécurité.

Depuis 2012, les gestionnaires de Grey Rock voient la circulation augmenter dans le secteur. Des demandes ont été faites pour améliorer la sécurité des étudiants qui parcourent le trajet quotidiennement.

Toutefois, quatre paliers de gouvernement sont impliqué dans le processus, ce qui ralenti la progression du dossier.

Le projet a cependant été concrétisé, malgré le désaccord exprimé au promoteur par la CDJ.

Il faut savoir que la CDJ ne peut pas empêcher ce genre de service de « taxi » pour les élèves sur l’heure du midi. Les écoles ne peuvent pas non plus empêcher les élèves d’aller diner dans les restaurants. Il s’agit d’un choix qui revient aux parents, et qui doit être discuté dans les familles.