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Accidents mortels de VTT : devrait-on rendre la formation obligatoire?

Publié le 3 septembre 2019 à 18:48, modifié le 3 septembre 2019 à 18:51

Par: CIMTCHAU

Deux accidents mortels de VTT sont survenus dans nos régions durant le long congé de la fête du Travail. Les deux tragédies rappellent les dangers reliés à la conduite de ces engins et surtout, de l’importance du port du casque protecteur.

Au Bas-Saint-Laurent, Johanne Daguerre aurait perdu le contrôle de son VTT lors d’un virage brusque avant d’effectuer des tonneaux. L’accident s’est produit sur la rue des Bouleaux, à Témiscouata-sur-le-Lac, vers 18 h samedi. Selon des résidents du secteur, la dame originaire de Lévis était récemment retraitée. Le drame fait réagir.

« Ça donne à réfléchir quand un accident arrive comme ça, lance un homme croisé par CIMT Nouvelles aujourd’hui, tout près du lieu de l’accident. Ce n’était pas une marcheuse, elle aimait beaucoup faire du VTT. »

« Il y a beaucoup de monde qui se promène dans le chemin en VTT. Ils vont à la poste, puis ça roule vite », témoigne un résident du chemin de la Seigneurie.

La Sûreté du Québec précise que les deux dames qui prenaient place à bord du véhicule tout-terrain ne portaient pas de casque protecteur. Ce qui est également le cas de la jeune mère de 28 ans qui a perdu la vie dans l’accident survenu sur la Haute-Côte-Nord.

Plus tôt samedi, Mélanie Paquette-Landry a perdu le contrôle de son véhicule dans une courbe. Le VTT a terminé sa course dans une rivière à Sacré-Cœur, situé au nord de Tadoussac. La femme originaire de Québec a subi un traumatisme crânien. Son décès a été constaté sur place. Son fils de 4 ans, qui était passager, s’en tire avec un choc nerveux.

Port du casque obligatoire

Pour circuler en véhicule tout-terrain, la Société de l’assurance automobile du Québec rappelle qu’il faut respecter la Loi sur les véhicules hors route ainsi que certaines dispositions du Code de la sécurité routière.

En ce sens, le port du casque protecteur est obligatoire pour toute personne qui circule en VTT.

« Le casque devrait être sur la tête avant même d’embarquer sur le véhicule, c’est primordial. Je vous le dis par expérience. Si je n’avais pas eu mon casque, je serais mort aujourd’hui, je ne serais pas ici pour vous parler », confie Hugues Caron.

Le directeur des agents de surveillance de sentier au Club Quad Trans-Témis a subi un sérieux accident en 2013. Alors qu’il circulait sur un sentier, il a perdu la maîtrise de son quad après avoir traversé une flaque d’eau. Le tout s’est produit en une fraction de seconde, alors qu’il a quitté des yeux la route pour regarder sa montre. Il est convaincu que son casque lui a sauvé la vie.

« Ça peut arriver à tout le monde. Tu peux tomber un moment donné sur un côté de chemin plus mou, puis là, le véhicule part de côté. Ça peut être n’importe quoi », indique Hugues Caron.

Il est d’avis qu’une formation pour tous les conducteurs pourrait diminuer le nombre d’accidents.

« Ce cours pourrait être offert à l’achat du véhicule, soit par le concessionnaire ou par une personne nommée par la Fédération québécoise des Clubs Quads qui pourrait se déplacer pour aller donner le cours », suggère-t-il.

Pour le moment, seuls les conducteurs âgés de 16 et 17 ans doivent obtenir un certificat d’aptitude et de connaissances, délivré à la suite d’une formation obligatoire.