Un mardi soir de juin, au large de Carleton-sur-Mer. La Baie-des-Chaleurs est calme, une vraie flaque d’huile. La journée idéale pour que la garde côtière auxiliaire s’adonne à une série d’exercices de routine.

« La garde côtière auxiliaire, on est des bénévoles. On est un peu sous l’aile de la garde côtière. Parce que la Garde côtière ne peut pas avoir des bateaux partout. Par exemple, à Rivière-au-Renard, le Cap Rozier est là. Mais, s’il y a un incident à Carleton, ce n’est pas le Cap Rozier qui va se déplacer. Donc c’est important d’avoir des ressources sur place », explique le commandant formateur de la garde côtière auxiliaire, Denis Caissy.

« Il va y avoir de la formation officielle. Pendant l’exercice, AH! La garde côtière va les appeler. On a un problème, des plongeurs à la dérive au large de l’auberge des caps », ajoute-t-il.

L’opération sauvetage s’est finalement bien déroulée. Nouvelle et Carleton-sur-Mer n’ont plus à craindre pour leurs maires. Des maires qui se sont dits impressionnés par leurs sauveteurs.

« Ç’a été vraiment une belle expérience. C’était super agréable, bien coordonné. C’était impressionnant de voir tous les gens mobilisés derrière ça pour arriver à ce résultat final là avec les ambulanciers, les pompiers sur place », soutien le rescapé de service et maire de Carleton-sur-Mer, Mathieu Lapointe.

« Ce sont des sauveteurs qui gagnent à être connus. Vraiment. Je pense qu’il faudrait s’assoir avec eux pour voir ce qu’on peut faire pour que ces organismes-là soient vraiment reconnus parce que ce sont des organismes essentiels », admet le maire de Nouvelle, Yvan St-Pierre.