Rivière-du-Loup envisage le dragage hydraulique à sa marina
Publié le 2 mai 2019 à 12:50, modifié le 3 mai 2019 à 12:49
Par: CIMTCHAU
On apprenait plus tôt cette semaine que le projet de Parc maritime de la Pointe à Rivière-du-Loup pourra finalement aller de l’avant. Du même souffle, la Ville annonçait qu’elle souhaite draguer les sédiments du bassin de sa marina. Une nouvelle méthode de dragage est même envisagée pour ce secteur.
La Société des traversiers du Québec drague de manière mécanique la zone entourant le quai pour dégager les sédiments qui pourraient obstruer le chemin du Trans Saint-Laurent. Les croisiéristes AML et Duvetnor en font tout autant.
Contrairement à ce qu’on pourrait penser, le bassin de la marina n’a pas été nettoyé depuis 30 ans. L’accumulation de sédiments fait en sorte qu’il est difficile pour les plaisanciers d’accoster à la marina de Rivière-du-Loup. C’est pour cette raison que la Ville souhaite y faire le grand-ménage avec une nouvelle technique de dragage.
« On veut travailler avec le Carrefour maritime et les ministères pour essayer de trouver une solution. On souhaite faire un dragage de base, un premier dragage, et ensuite, un dragage d’entretien », explique la mairesse Sylvie Vignet.
Cette solution passe par le dragage hydraulique qui serait utilisé en complémentarité avec le dragage mécanique.
« C’est un peu à l’image de la balayeuse centrale que vous avez chez vous. Il s’agit d’un système qui va aspirer le fond de façon hydraulique pour ensuite libérer les sédiments à quelques mètres du quai, de l’autre côté », illustre Benoît Cayer, directeur du service du développement économique à la Ville de Rivière-du-Loup.
La technologie existe déjà à l’extérieur du Québec. La Ville affirme que son utilisation serait novatrice à Rivière-du-Loup.
« On est dans une zone qui est proche du béluga. On a des marées, on a les eaux douces du fleuve Saint-Laurent qui circulent sur la rive Sud, des eaux chargées en sédiments. Donc il faut trouver des solutions et je pense que cette solution du dragage hydraulique est intéressante à regarder et à explorer », ajoute Benoît Cayer.
Rivière-du-Loup a engagé un consultant pour l’accompagner dans ce dossier. Selon la ville, cette innovation pourrait devenir un modèle d’affaire pour d’autres marinas de la région.