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Nouvelles

Les inondations inévitables cette année

Publié le 27 mars 2019 à 13:13, modifié le 27 mars 2019 à 15:31

Par: CIMTCHAU

L’arrivée du printemps signifie aussi le retour des risques d’inondations. Au Nord-Ouest du Nouveau-Brunswick, les importantes accumulations de neige reçues cette année rappellent celles de 2008. Si les débordements seront difficiles à éviter, la météo des prochaines semaines sera décisive sur l’ampleur des dégâts.

Les bancs de neige ont commencé à fondre tranquillement à Edmundston. Si les inondations seront inévitables ce printemps, on ignore si elles égaleront celles de 2008.

«Les quantités de neige sont semblables, les quantités en eau, l’équivalence en eau, je n’ai pas vu les derniers rapports, sauf que c’était semblable ça aussi. Ce qu’on attend de voir c’est vraiment les températures du mois d’avril, si on a de la pluie», explique le coordonnateur aux mesures d’urgence à la ville d’Edmundston, Jacques Doiron.

Un mélange de chaleur et d’averses pourrait être catastrophique. Les municipalités se disent prêtes à toutes éventualités.

Il y a 11 ans, un foyer de Baker Brook avait été lourdement endommagé par l’eau. «Si jamais ça se reproduit, il faut essayer de relocaliser ces gens-là, explique le maire de la Communauté de Haut-Madawaska, Jean-Pierre Ouellet. Si jamais, il y a inondation qu’il y a des chemins qui sont bloqués, c’est d’avoir des voies de contournement.»

En comparaison avec 2008, l’accumulation de glaces est importante sur le Fleuve Saint-Jean. Les amoncèlements sont hauts de plusieurs mètres. Cela pourrait devenir un facteur hautement imprévisible pour les équipes d’urgence.

«On demande aux spécialistes et ils ne savent pas nécessairement parce que c’est de l’inconnu pour nous. Il y a deux possibilités. Soit la glace lève et peut former un embâcle à quelque part. L’autre façon c’est que l’eau va juste aller sur la glace et ronger»Jacques Doiron, Coordonnateur aux mesures d’urgence, Edmundston

Encore des craintes à Saint-Basile

L’an dernier, c’est à Saint-Basile que les dégâts avaient été les plus importants.

Si les ponceaux de la route 144 ont été remplacés, il en reste un de petite taille sous le chemin de fer du CN. «On espère que ça tout va passer pareil.  On est un peu nerveux, mais on a confiance que les travaux qui ont été faits vont être corrects», espère la propriétaire du Camping Saint-Basile, Sonia Fournier

Les autorités recommandent aux riverains de prendre les précautions nécessaires, notamment en attachant les biens qui pourraient être emportés par l’eau. «On a eu des quais, on a même eu une roulotte dans notre barrage Madawaska, qui, naturellement, quand ça va là ça restreint l’eau dans la rivière», explique M. Doiron.

Historiquement, c’est lors de la dernière semaine d’avril que la région est la plus affectée par les crues printanières.