L’école secondaire de Squatec dans le top 10
Publié le 10 novembre 2017 à 16:21, modifié le 10 novembre 2017 à 16:33
Par: CIMTCHAU
Encore une fois cette année, l’école secondaire Vallée-des-Lacs à Squatec figure parmi les 10 écoles publiques les plus performantes au Québec selon les données publiées par l’Institut Fraser. Ce titre est une fierté pour la petite communauté d’un peu plus de 1000 résidents.
L’école secondaire de Squatec se positionne au 8e rang dans le palmarès des écoles secondaires les plus performantes au Québec, après 7 établissements de la grande région de Montréal. «Moi personnellement, ça me rend fière de savoir que notre école de 85 élèves est dans le top 10 du Québec. Je trouve ça le fun», a lancé une élève de secondaire 5 à l’école Vallée-des-Lacs, Chloé Ouellet.
«Des fois être petit ça a des défauts, mais ça a aussi des avantages. Je pense qu’ici c’est la proximité entre les enseignants et les étudiants» – André Chouinard, maire élu de Squatec.
«La tâche pour nous, ça nous demande plus parce qu’on est obligé d’enseigner plusieurs matières à plusieurs niveaux. Mais par rapport à la proximité, au support, puis à l’encadrement qu’on offre aux élèves, c’est sûr que c’est gagnant», a ajouté l’enseignant de mathématique et de sciences, Lauwrence Fréchette.
Ici, ce n’est pas la grandeur de l’établissement qui empêche d’innover. «On a travaillé avec des chercheurs dans les dernières années. On a reçu des formations avec des sommités dans certains domaines. Ça a fait en sorte que nos interventions sont de qualité autant au niveau de l’apprentissage de l’intervention auprès de l’élèves», a fait remarquer la directrice de l’école Vallée-des-Lacs, Valérie Trudeau.
Défi à venir
Le plus grand défi au cours des prochaines années sera certainement la démographie. Que fera-t-on si le nombre d’élèves continue à décroître? «Il n’est pas question pour nous de réorganiser la configuration des points de services où on donne la formation. Tant que le financement va être au rendez-vous, le conseil des commissaires est très clair, nos petites écoles on en fait une force», a souligné le directeur général de la Commission scolaire du Fleuve-et-des-Lacs, Bernard D’Amours.
«Il faut être réaliste. Il faut penser que si un jour la clientèle au secondaire continue de baisser, il va falloir se poser la question pour les élèves de secondaires 4 et 5 par exemple. Est-ce que ça ne serait pas mieux de les envoyer dans une école où les groupes sont un petit peu plus gros?», s’est interrogé le maire. La formation à distance sur le Web, est l’une des pistes de solutions envisagée par la commission scolaire.