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Parle-Ouère à Inkerman pour la défense de la langue française

Publié le 28 janvier 2019 à 17:05, modifié le 28 janvier 2019 à 17:25

Par: CIMTCHAU

Un nouveau Parle-Ouère, ce rassemblement organisé par la société acadienne du Nouveau-Brunswick sur la défense de la langue française, avait lieu dimanche à Inkerman.

Au nombre des participants on comptait quelques personnes anglophones et deux députés libéraux mais aucun représentant conservateur.

Pour les participants une chose est certaine ; ils ne renonceront pas à leurs droits. Robert Melanson, président de la société acadienne du Nouveau-Brunswick explique :

« À Inkerman ce qu’ils nous ont dit en gros c’est qu’ils veulent pas qu’on recule. Ils veulent bien dialoguer avec la communauté anglophone mais sans faire aucune concession sur ce qu’on a si chèrement acquis. Tout le monde sait au Nouveau-Brunswick que tous les droits qu’on a eus, on s’est battu et des fois ça a duré des années. »

Selon Robert Melanson, le débat sur les obligations linguistiques des ambulanciers a été créé par l’Alliance des gens du Nouveau-Brunswick pour diviser la population. Il faut selon lui que les libéraux et les conservateurs luttent contre ce qu’il appelle une voix populiste.

La société acadienne du Nouveau-Brunswick promet d’être présente en 2021 pour s’assurer que la refonte de la loi provinciale sur les langues officielles respecte les droits des francophones.

Il faut s’assurer que plus d’anglophones apprennent le français précise Robert Melanson : « Ce que ça veut dire c’est que tout le monde en bout de ligne quand tu connais une deuxième langue, t’es gagnant au niveau personnel. C’est pas normal qu’au Nouveau-Brunswick avec 50 ans de bilinguisme, on ait à peine 10% de la population anglophone qui soit bilingue alors que l’Angleterre qui n’est elle même pas un pays bilingue a 33% de sa population qui est capable de parler français, il y a quelque chose qui tourne pas rond. »