Temps plein ou partiel: telle est la question
Publié le 8 novembre 2017 à 16:49, modifié le 8 novembre 2017 à 17:33
Par: CIMTCHAU
L’aspect de travailler ou non à temps plein pour une municipalité est revenu dans plusieurs discours de candidats à la mairie lors de la dernière campagne électorale. Pour certains, ils y voyaient un avantage sur d’autres de pouvoir consacrer l’entièreté de leur temps à la responsabilité d’élu municipal.
Gino Cyr a été élu maire de Grande-Rivière alors qu’il est aussi directeur général de GIMXPORT. Pour lui, c’est plutôt un avantage de combiner la mairie et ses responsabilités professionnelles.
«Le fait que je discute beaucoup avec les ministres, les sous-ministres, les attachés politiques, je considère que c’est un excellent avantage. Ça va me permettre de pouvoir faire travailler les dossiers de la région et en même temps d’avoir la possibilité d’amener les dossiers de la ville de Grande-Rivière à la table», stipule le maire élu.
Les opinions divergent à Grande-Rivière sur la question. Dans l’ensemble, on n’y voit pas de problème.
«Non, moi ça ne m’inquiète pas de rien.»
«Ça, ça ne m’inquiète pas du tout, pourvu qu’il fasse sa job.»
«Ça serait plus facile d’avoir un maire à temps plein…»
«Je ne vois pas de problème avec ça.»
La présence à temps plein d’un maire à l’hôtel de Ville a été un point important dans les campagnes électorales des maires de Bonaventure et de Carleton-sur-Mer.
«L’avantage d’avoir une ressource qui est à temps plein dans une ville, c’est tout le volet du développement économique, connaissance des dossiers, mais aussi présence sur le territoire», explique Roch Audet, maire de Bonaventure.
«C’est super important pour moi. Carleton-sur-Mer n’est pas une municipalité très populeuse avec 4000 de population, mais on a quand même beaucoup de services», explique Mathieu Lapointe, élu à la mairie.
Le président de la Fédération québécoise des municipalités (FQM) souligne qu’il y a l’aspect financier qu’il ne faut pas négliger.
«C’est certain que les municipalités qui ont 2000 de population et moins n’ont pas nécessairement la capacité financière de payer un temps plein 40h semaine à son élu, à son maire», mentionne Richard Lehoux, président FQM.
«Soyez sans crainte, beaucoup de temps va être donné pour l’avancement des dossiers. Je considère qu’à très court terme les gens vont constater que Gino Cyr est à l’ouvrage», dit Gino Cyr.
La première action que veut poser Gino Cyr dès son arrivée officielle à la mairie sera de sécuriser le poste à la direction générale pour par la suite pouvoir travailler sur tous les dossiers importants de la ville.