Le conseil municipal des Bergeronnes a été avisé il y a quelques jours par un enquêteur de la Sûreté du Québec que le garage utilisé pour la fête de Noël de ses employés appartenait à un membre des Lucky Riders.

Joint au téléphone en fin d’avant-midi vendredi, le maire de la municipalité qui compte environ 700 personnes, Francis Bouchard, s’est défendu de ne pas savoir que l’individu en question faisait partie de ce groupe.

La décision de changer de local s’imposait toutefois à la lueur des informations divulguées par la Sûreté du Québec. Pour lui, il était question de l’image de la municipalité.

Joint par message privé, le propriétaire de l’édifice en question n’a pas voulu nous accorder une entrevue.

Il a toutefois tenu à commenter l’histoire publiée dans La Presse ce matin en qualifiant celle-ci d’une histoire qui s’apparentait à un conte de fées.

Il n’a pas tenu à répondre sur les liens entre le groupe auquel il appartient et les Hells Angels.

L’événement qui se tiendra ce soir, a été relocalisé à la salle du Club de l’âge d’or de la municipalité.

Une vingtaine d’employés municipaux participeront à cette soirée festive.

Le maire connait le propriétaire

Lors de l’entretien téléphonique, le maire de la municipalité a confié bien connaître le propriétaire du garage. Les deux hommes auraient grandi dans la région des Bergeronnes.

Il a avoué que le local prêté par le propriétaire n’aurait absolument rien coûter à la municipalité.

Maire depuis 13 ans dans la municipalité, Francis Bouchard, s’est toutefois dit surpris lors de l’appel de l’enquêteur de la Sûreté du Québec.

Il savait que l’homme en question faisait de la moto l’été, mais il ne se doutait pas que l’individu en question faisait partie d’un club de motards sympathisant avec le plus imposant groupe criminalisé au Canada.

Il est toutefois important de noter qu’aucun geste criminel n’a été reproché au propriétaire en question.

La nature de l’intervention de la Sûreté du Québec ne peut être dévoilée en raison de la confidentialité du dossier.

La Sûreté du Québec n’a pas commenter le dossier.