Tout pour que les élus aident à protéger la planète
Publié le 27 novembre 2018 à 16:41, modifié le 27 novembre 2018 à 17:32
Par: CIMTCHAU
Après que plusieurs villes de la province aient adhéré à la déclaration d’urgence climatique, la vague balaie aussi la Baie-des-Chaleurs. Le groupe environnemental La planète s’invite au parlement organise une mobilisation afin que toutes les municipalités de la région emboitent le pas d’ici le 7 janvier.
Le groupe souhaite passer de la parole aux actes. Il empresse les municipalités de la région à faire de l’environnement une priorité en adoptant la déclaration d’urgence climatique le 7 janvier 2019. « On vise le 7 janvier, qui est le premier conseil municipal pour déposer, dans le plus de municipalités possibles de la Baie-des-Chaleurs, la déclaration d’urgence climatique. Notre but, oui c’est d’avoir un certain résultat au 7 janvier, mais aussi de commencer à faire comprendre aux citoyens qui veulent s’impliquer que c’est leur responsabilité de changer les choses », explique le porte-parole de La planète s’invite au parlement de la Baie-des-Chaleurs, Benoît Trépanier.
Une fois adoptée, cette déclaration pousse les municipalités à reconnaître et lutter contre les changements climatiques en adoptant leur propre règlement pour contrer le dérèglement climatique. Les municipalités peuvent décider de réglementer les plastiques à usage unique, changer leurs pratiques en matière de gestion des déchets ou créer des incitatifs pour le covoiturage, par exemple.
« Les dérèglements climatiques, ça l’a un impact sur la santé, sur l’environnement, sur l’économie, ça peut avoir un impact sur la sécurité nationale », ajoute Benoît Trépanier.
La planète s’invite au parlement convie les citoyens qui souhaitent se mobiliser à participer à une assemblée le 8 décembre. Cette rencontre servira à former des groupes de citoyens dans chacune des municipalités visée pour appuyer ces dernières dans l’adoption et l’application de la déclaration d’urgence climatique.
Pointe-à-la-Croix, un exemple à suivre
La municipalité de Pointe-à-la-Croix est d’ailleurs une pionnière dans la région, en étant la première à adhérer au mouvement.
« C’est certain qu’on veut donner à nos enfants, aux futures générations, une meilleure qualité de vie. C’est pour ça que la municipalité a décidé de prendre une orientation envers cette déclaration », avance le maire de Pointe-à-la-Croix, Pascal Bujold.
Depuis septembre, Pointe-à-la-Croix applique la formule « plantez pour rouler ». Une mesure avant-gardiste dans la région. « À tous les 1000 km parcourus par un conseillé ou un employé municipal dans le cadre de ses fonctions, on va planter un arbre », lance Pascal Bujold.