Bien que le nombre de vol n’aient pas été réduit, il sera dorénavant impossible de faire un aller-retour entre Bonaventure et un grand centre dans la même journée. Sachant que le transport aérien est un sujet chaud en Gaspésie, Pascan, qui dessert Bonaventure depuis 1999, sentait le besoin d’expliquer sa décision.

Le vice-président et copropriétaire de Pascan, Yani Gagnon, avance qu’il est normal que la compagnie tente d’optimiser la fréquence de ses vols en fonction du volume dans chacune des régions.

«  Des modifications de vols, je vous dirais que c’est assez fréquent chez nous. On est une entreprise privée. On sait déjà comment c’est difficile dans le domaine de l’aviation de joindre les deux bouts », explique le vice-président et copropriétaire de Pascan, Yani Gagnon.

Pascan assure que cette décision n’est pas en lien avec les demandes du CISSS des Îles-de-la-Madeleine, avec qui l’entreprise vient de ratifier un contrat.

« Il n’y a pas personne de l’hôpital des Îles-de-la-Madeleine qui nous a dit d’abandonner la région. Eux autres avaient des paramètres spécifiques au niveau du contrat qui exigeaient un vol direct entre les Îles et Québec pour des raisons médicales et ça je pense que les gens doivent comprendre », ajoute Yani Gagnon.

« On ne se fera pas de cachette, si on n’était pas présent aux Îles-de-la-Madeleine, je ne suis pas sûr qu’on serait présent à Bonaventure », précise-t-il.