Pêche au homard : la balle est dans le camp d’Ottawa
Publié le 6 novembre 2018 à 16:35, modifié le 6 novembre 2018 à 17:17
Par: CIMTCHAU
Après une saison de pêche difficile, les homardiers de la Gaspésie continuent de faire pression sur le gouvernement fédéral. Ils demandent à ce que, pour l’an prochain, les mesures de protection de la baleine noire soient moins drastiques et moins lourdes de conséquences que celles appliquées cette année.
Maintenant que 2018 est derrière eux, les homardiers gaspésiens regardent vers l’avant. Ils continuent de faire pression sur Ottawa afin que des modifications soient faites au plan de protection de la baleine noire. Ces mesures de protection ont poussé près de d’une soixantaine d’homardiers à accoster leurs bateaux pendant 19 jours. Ce qui a eu de fâcheuses conséquences économiques pour ses travailleurs saisonniers. Le regroupement des pêcheurs professionnels du sud de la Gaspésie a justement fait une demande d’indemnisation auprès du gouvernement d’une valeur de 2,7 M$.
Plusieurs rencontres entre le ministre de Pêches et Océans Canada et des groupes de pêcheurs ont eu lieu dans les dernières semaines. Après une saison à oublier, les pêcheurs gaspésiens peuvent se permettre d’être optimistes.
« Ce qui est un peu plus encourageant, c’est que M. Wilkinson, le nouveau ministre des Pêches, a quand même confirmé que le ministère est possiblement allé un peu trop loin en 2018 », avoue le directeur général du Regroupement des pêcheurs professionnels du sud de la Gaspésie, O’Neil Cloutier.
D’autres rencontres sont prévues entre les pêcheurs et Ottawa. Regroupement des pêcheurs professionnels du sud de la Gaspésie espère avoir des nouvelles d’ici avril 2019.