« Je suis très fier des gaspésiens et gaspésiennes qui me font encore confiance. Ils savent que moi et mon équipe, parce qu’on est jamais seul dans tout ça, on a livré la marchandise dans les dernières années », avoue Sylvain Roy.

C’est toutefois avec une certaine amertume qu’il a constaté la dégringolade du Parti québécois. La tâche ne s’annonce pas facile pour lui, car il devra travailler au sein d’un parti qui pourrait être la troisième opposition, s’il est reconnu à l’Assemblée nationale.

Du côté libéral, c’est un François Whittom pour le moins dépité qui a terminé avec près de 26 % des voies. Il s’est quand même dit fier du travail qu’il a accompli au cours des 39 derniers jours.

« Il n’y a qu’un seul mot que je peux dire, et c’est déception. C’est la démocratie, c’est le choix de la population. Mais j’espère que le député élu va vraiment jouer son rôle de chien de garde parce que ça ne sera pas facile avec un gouvernement de monsieur Legault », explique-t-il.

François Whittom dit qu’il continuera de regarder de près ce qu’il se passe dans la région. Il a aussi félicité Sylvain Roy, en ajoutant qu’il n’hésiterait pas à prêter main forte ou attirer l’attention du député, au besoin.

L’attitude est toutefois différente chez la Coalition Avenir Québec et Québec Solidaire. Hélène Desaulniers et Catherine Cyr Wright, qui ont respectivement obtenue 16 et 15 % des votes dans Bonaventure se réjouissent de la montée en popularité de leurs partis.