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DÉFI EVEREST : le dépassement de soi

Publié le 23 septembre 2018 à 11:32, modifié le 23 septembre 2018 à 17:33

Par: CIMTCHAU

La 6e édition du Défi Everest Premier Tech avait lieu dans la côte Saint-Pierre, à Rivière-du-Loup, dimanche.

Des centaines de participants ont pris d’assaut la côte afin de parcourir ce qui représente un total de 8 848 mètres, soit la hauteur du mont Everest.

Chaque équipe doit grimper et descendre la distance de ladite côte à 150 reprises. L’objectif de l’évènement est double : le Défi permet dans un premier temps aux différents groupes de ramasser des dons pour la cause de leur choix, en plus d’amener les participants à adopter de saines habitudes de vie.

« Le Défi Everest, c’est comme Noël, c’est une journée. Mais, la préparation dure 8 à 12 mois par année. Les gens viennent marcher dans la côte, ils entreprennent une remise en forme, certains perdent du poids. Il y a une volonté citoyenne de s’engager en ce sens », explique Yvan L’Heureux, instigateur du Défi Everest.

Nouveau record

Le Défi Everest a plusieurs composantes, dont le module Yéti pour les enfants de 4 à 12 ans, le Macadam Ado pour les moins de 18 ans et le Macadam Ultra, réservé aux plus expérimentés. Ce défi consiste à faire plus de 48 montées en l’espace de 48 heures.

Mathieu Lavoie-Dion, entraîneur et propriétaire de l’École de boxe olympique de Rivière-du-Loup, a d’ailleurs fracassé son propre record cette année, en franchissant le cap de 200 montées cet avant-midi.

Notre journaliste sportif Vincent Lanoie participait également au Macadam Ultra. Pour sa première participation, il aura franchi la barre des 100 montées, en réalisant… 101 ascensions!

Le voici justement lors de son 100e tour, accompagné d’Yvan L’Heureux.

Un défi inclusif

Une dizaine d’élèves ayant des limitations physiques et intellectuelles ont décidé de participer au Défi Everest cette année.

C’est Lyne Bélanger, enseignante en intégration sociale du Centre d’éducation aux Adultes, qui a inspiré ses élèves à relever le défi, après y avoir elle-même participé en équipe en 2016.

« Je voulais marcher surtout pour participer. Ça se passe bien », a mentionné l’une des élèves du groupe.