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Élections N.-B. : routes et santé dans Bathurst-Est-Nepisiguit-Saint-Isidore

Publié le 20 septembre 2018 à 15:08, modifié le 20 septembre 2018 à 15:08

Par: CIMTCHAU

Les routes, la santé et la création d’emplois sont les priorités des candidats de la circonscription Bathurst-Est-Nepisiguit-Saint-Isidore.

Denis Landry a été élu six fois au cours des sept dernières élections. Sa circonscription a changé au fil des ans, mais son intérêt pour la politique est demeuré. « La population me connait et sait que je suis un gars extrêmement proche du monde. Je ne viens pas juste de me lancer dans une course. Ça fait longtemps que je suis là-dedans et c’est une continuité », explique Denis Landry.

Jean-Maurice Landry a été fonctionnaire pendant 25 ans et président de l’Association des producteurs de bleuets sauvages du nord-est du Nouveau-Brunswick. Il veut offrir un changement. « Il y a un manque de volonté politique pour développer le Nord. Lorsque l’on intervient dans le Nord, la majorité du temps c’est pour supporter des intérêts étroitement liés au Parti libéral ou au Parti conservateur », affirme Jean-Maurice Landry.

Le néo-démocrate a choisi ce parti pour ses valeurs socio-économiques. Jean-Maurice Landry dénonce la privatisation du programme de soins à domiciles extra-mural. « Les emplois de gestion, en ce qui a trait au service extra-mural, ont été transférés de Vitalité, à Bathurst, à Moncton. C’est une autre façon de vider le Nord », dit-il.

Pour le libéral, le nettoyage du site de l’ancienne usine Smurfit-Stone de Bathurst est une priorité. Il veut aussi favoriser la création d’emplois. « J’ai toujours dit que la solution pour régler le problème du chômage est le travail. Je regarde la diversification de création d’emplois qui se fait dans la région de Bathurst et c’est toutes des petites compagnies. Le côté est de Bathurst reste à développer », mentionne Denis Landry.

Les deux candidats ont l’intention de travailler sur l’amélioration des routes. « Lorsqu’on veut faire livre de la marchandise dans le Nord, on paie 800 $ de plus par cargaison. Ça affecte la tranche de pain et le beurre qui va dessus que les citoyens paient. Ça rend nos entreprises non compétitives », indique Jean-Maurice Landry.

« Dans la péninsule ou dans la région Chaleur, les gens poussent pour des projets communs. L’autoroute Janeville-Pokemouche est un projet sur lequel les deux commissions de services régionaux travaillent dur (…) J’ai toujours espoir que ça va arriver parce qu’on en a besoin », ajoute Denis Landry.

La candidate progressiste-conservatrice, Michelle Branch, n’était pas disponible pour nous accorder une entrevue. Il a été impossible de joindre Robert Kryszko qui représente le Parti vert.