Nouvelle clinique en neuropsychologie à Gaspé
Publié le 11 septembre 2018 à 14:43, modifié le 11 septembre 2018 à 14:43
Par: CIMTCHAU
Une clinique privée pour aider les familles et les jeunes adultes qui vivent avec des troubles de l’apprentissage comme le TDAH ou bien l’anxiété vient d’ouvrir ses portes à Gaspé.
De nouveaux services en neuropsychologie et en psychoéducation viennent tout juste de voir le jour à Gaspé.
«On est dans une région où il y a de grands besoins. C’est sûr qu’il y a les services publics qui sont en place et qui tentent de répondre le plus rapidement possible aux familles, mais les délais d’attente sont plus longs», explique Marie-Pier Curadeau-Morin, neuropsychologue.
À la clinique Hippocampe, les deux spécialistes de la santé tentent de remédier à la situation. Elles évaluent la clientèle, renseignent sur les diagnostics et accompagnent aussi les familles, par exemple dans les écoles, pour assurer que les besoins de leur enfant soient respectés.
« Mon rôle principal c’est de faire l’évaluation des fonctions cognitives. Ça nous permet d’avoir les forces et les faiblesses de l’enfant et de mettre des adaptations en place pour l’aider dans son cheminement», dit Marie-Pier Curadeau-Morin.
«La psychoéducation vient beaucoup répondre aux problèmes d’adaptation en général, chez l’enfant, la famille et les jeunes adultes», stipule Cindy Lapierre, psychoéducatrice.
C’est une première clinique du genre dans la Côte-de-Gaspé. Avec seulement une semaine au compteur, la clinique reçoit déjà beaucoup d’appels de parents intéressés à consulter.
«Les familles ici doivent s’en aller à l’extérieur, Québec et Montréal, pour faire évaluer leurs enfants qui rencontrent des difficultés par exemple au niveau académique à l’école […] Ce sont beaucoup de frais, la distance aussi», mentionne la psychoéducatrice.
Marie-Pier et Cindy souhaitent aussi développer des conférences et des groupes de soutien pour les parents et les enfants qui vivent des situations particulières.
«Parce que chaque famille est isolée à la maison et croit qu’elle est toute seule à vivre cette situation-là alors que ce n’est pas le cas. On veut être un prétexte pour réunir ces gens-là», ajoute Cindy Lapierre.