Une rentrée scolaire sous le signe des demandes électorales dans Charlevoix
Publié le 28 août 2018 à 15:20, modifié le 28 août 2018 à 15:34
Par: CIMTCHAU
De nombreux jeunes des écoles primaires et secondaires sont de retour en classe ces jours-ci dans nos régions. Dans Charlevoix, cette rentrée se fait sous le signe des élections pour la direction de la Commission scolaire, qui a ses demandes.
Lundi matin, ce sont un peu plus de 3000 élèves de la Commission scolaire de Charlevoix qui sont retournés sur les bancs d’école. Et pendant que la campagne électorale provinciale bat son plein, la commission scolaire, elle, espère que certains dossiers se règlent avec l’élection.
«Où on est inquiet depuis déjà longtemps c’est notre déficit structurel d’un million qu’on maintient depuis environ 2010-2011. Il va falloir relancer le débat aussi au niveau de l’organisation. Comme en matière de formation professionnelle, Charlevoix on n’a aucun programme unique qui est attractif pour les jeunes à l’extérieur de la région. On va parler à tous les partis», assure le président de la Commission scolaire, Pierre Girard.
«En tant que parent, au niveau scolaire, qu’est-ce que vous aimeriez qui soit apporté ou changé ? J’en ai trois qui vont à l’école. Les midis ça coûte 6$ pour les garder. Donc on vient les chercher parce qu’on n’a pas les moyens de se permettre de les laisser à l’école. En général, je pense que les écoles sont assez maganées. Ça ferait du bien un peu d’argent dans les écoles», croit un parent.
«Peut-être des fois les sorties, il y a tout le temps des frais supplémentaires», ajoute une mère de famille.
Pierre Girard a bien hâte que le dossier de l’Hôpital de La Malbaie soit réglé. C’est que dans le passé, il avait été discuté que l’École Marguerite-D’Youville puisse être démolie, pour permettre l’agrandissement de l’hôpital. Et depuis, très peu de travaux de réfection ont été effectués à l’école primaire.»
«Dans la mesure où le ministère de l’Éducation venait investir à Félix-Antoine-Savard pour compenser le manque d’espace à gagner, on avait même des esquisses préliminaires, des estimés budgétaires de l’ordre de dix millions. Malheureusement le dossier de l’Hôpital de La Malbaie n’est pas réglé encore donc nous, on n’a pas pu régler nos deux écoles de La Malbaie. On est un peu en moratoire là-dessus. D’autant plus qu’on a un centre administratif où on aurait probablement aimé revoir nos locaux, nos besoins.»
Le président est toutefois satisfait de l’état des établissements de la commission scolaire. D’autant plus que la cour de l’école Léonce-Boivin des Éboulements a été améliorée cet été, tout comme les vestiaires de l’école secondaire du Plateau. Pour ce qui est du chantier de rehaussement sismique au Centre éducatif Saint-Aubin, il reprendra dans un an.