Les candidats dans Côte-du-Sud sur la ligne de départ
Publié le 22 août 2018 à 13:07, modifié le 22 août 2018 à 13:10
Par: CIMTCHAU
À la veille du déclenchement des élections au Québec, les quatre candidats dans la circonscription de Côte-du-Sud se disent prêts pour la campagne. CIMT les a rencontrés.
Norbert Morin a été député pendant presque 15 ans. À la suite de son départ à la retraite, qui prendra sa place ? Son dauphin entend saisir l’occasion.
« J’ai commencé à travailler pour Claude Béchard, l’ancien député-ministre, ensuite pour Norbert Morin et pour le ministre François Blais, le ministre de l’Emploi, donc je fais un peu ce lien-là entre la jeunesse et le renouveau », soutient le candidat du Parti libéral, Simon Laboisonnière.
La course promet d’être chaudement disputée. Lors du dernier sondage publié sur Qc125 le 18 août, le Parti Libéral et la Coalition Avenir Québec était nez à nez. C’est le travail sur le terrain qui risque de faire la différence.
« Je pense que le tout va se jouer pendant la campagne, on a des bons arguments, on est prêt, on a hâte de pouvoir montrer nos idées, on est positif, donc je pense que Côte-du-Sud va passer à la CAQ », affirme la candidate caquiste Marie-Ève Proulx.
De son côté, le péquiste Michel Forget entend capitaliser sur son expérience politique. En 2008, il s’était incliné face au défunt ministre libéral, Claude Béchard. Il estime toutefois que la situation sera différente cette fois.
« J’ai de l’expérience politique. J’ai déjà fait des débats, donc j’ai déjà un peu plus d’entraînement que mes adversaires, mais aussi j’en ai parlé tout à l’heure, j’ai des réalisations avec mon domaine », mentionne Michel Forget.
Bien que la base électorale de Québec Solidaire se retrouve principalement dans la région de Montréal, le candidat solidaire entend faire connaître les positions progressistes de son parti.
« Des idées un peu nouvelles, idées progressistes. Je représente Québec Solidaire qui est un peu le seul parti qui est vraiment à l’écoute et aux services de tous les citoyens et citoyennes, donc ce n’est pas seulement aux services d’une petite minorité », explique Guillaume Dufour.
La campagne s’amorcera jeudi. Les candidats auront 39 jours pour séduire l’électorat. L’objectif : Devenir le prochain député de Côte-du-Sud.