Rentrée politique à Rivière-du-Loup
Publié le 21 août 2018 à 11:23, modifié le 21 août 2018 à 11:23
Par: CIMTCHAU

C’était soir de rentrée politique hier à l’hôtel de ville de Rivière-du-Loup. Plusieurs dossiers ont retenu l’attention. La mairesse a réagi aux investissements annoncés pour le port de Cacouna.
Le gouvernement du Québec souhaite relancer les activités au port de Cacouna. Selon nos informations, les projets pourraient représenter des investissements entre 35 et 40 millions de dollars. On pense notamment à la création d’une marina. La mairesse de Rivière-du-Loup se dit déçue que le gouvernement procède à des investissements majeurs alors que Rivière-du-Loup tente de consolider ses actifs. «On a des acquis ici, on a juste à les entretenir, mais on a de la misère. Je ne comprends pas comment on pourrait aller investir autant de millions sans nous autoriser nous à faire fonctionner notre marina »explique la mairesse Sylvie Vignet.
La Ville de Rivière-du-Loup est toujours aux prises avec des difficultés administratives dans le dossier du Carrefour Maritime. La municipalité qui est toujours en attente du permis d’occupation du territoire afin de débuter les travaux. La mairesse a rassuré la population hier soir en affirmant que l’échéancier de 2019 est toujours maintenu.
Plusieurs points étaient à l’ordre du jour concernant le service de sécurité incendie dont l’approbation de l’entente de gestion avec la municipalité de Cacouna. Cacouna conservera ses équipes de pompiers sur le terrain, mais la gestion sera assurée à Rivière-du-Loup pour une somme d’environ 12 000$ par année. Autre élément en lien avec le service de sécurité incendie est le retrait de l’entente de communication régionale avec la MRC. C’est un service de communication qui n’était plus utilisé par la municipalité. On a donc décidé de se retirer ce qui permettra d’économiser 20 000$ annuellement. La municipalité a également procédé à l’embauche de pompiers. Un recrutement qui est difficile selon la mairesse. «Il nous manquait beaucoup de pompiers. Il nous en manque encore 4, mais le recrutement n’est pas facile. Alors là, on en engage 8 des pompiers à temps partiel.»
Finalement, il a été question de l’usine de biométhanisation. La date de production de biogaz liquéfié n’est toujours pas connue. Par contre, on est rendu à la dernière étape du processus et la mairesse reste positive. «Non, on ne s’est pas rendu aussi loin parce que la pièce a toujours sauté. Les deux fois elle a sauté, mais là c’est correct. Donc là on est super confiant que ça fonctionner » affirme Mme Vignet.