Mon topo La Coop l’Affluent réussit à aller chercher ses 10 000$ manquants
Publié le 1 août 2018 à 15:09, modifié le 1 août 2018 à 15:49
Par: CIMTCHAU
La Coop de l’Affluent, à Petite-Rivière-Saint-François, lancera sous peu un projet d’envergure de près de 300 000$ pour revitaliser des bâtiments sur son site qui sont laissés à l’abandon. Il ne lui manquait que 10 000$ pour atteindre son objectif financier et bonne nouvelle, de généreux donateurs se sont manifestés dans les derniers heures.
La journée de mercredi était cruciale pour l’équipe de la Coop l’Affluent. Alors qu’il lui manquait 10 000$ pour compléter son projet, elle a opté pour une campagne de socio-financement sur La Ruche. Elle avait jusqu’à minuit pour atteindre son objectif sinon quoi, l’argent recueilli serait retourné dans les poches des collaborateurs.
«Avec La Ruche, tu dois atteindre ton objectif. C’est un peu un engagement qu’on prend avec les gens qui financent le projet, pour avoir les fonds. On a finalisé les travaux de construction intérieurs, des bâtiments et il nous manquait 10 000$ pour finaliser la couverture extérieure des bâtiments», explique l’un des membres co-fondateur, Guillaume Néron.
À 13 heures, c’était mission accomplie pour la Coop qui est à la fois une auberge de jeunesse, un café/spectacle, un camping et le lieu de départ d’un sentier pédestre. Un projet d’environ 300 000 dollars, pour transformer le site patrimonial du Domaine à Liguori.
«On travaille pour préserver le site. C’est sûr que ça ajoute certaines touches de complications mais pour nous, c’était un défi pour essayer de préserver l’intérieur, garder l’esprit des bâtiments ici. L’idée du projet, c’est vraiment d’en faire un projet tout au long de l’année», ajoute-t-il.
«La maison Aligori, c’est une maison qui date de 1759. On l’a transformée en auberge de jeunesse. Il y a le volet accueil, café. On retrouve des produits locaux. On retrouve le camping, un peu plus loin dans la forêt, dans la jeune érablière. 20 terrains de camping, sans service, pour les tentes. La grange, l’ancienne cabane à sucre, ça va vraiment être la partie avant qu’on va transformer en café/spectacle/bar», présente Léa Landry-Massicotte, qui fait également partie des membres fondateurs.
Pour les membres fondateurs, remettre sur pied le site, ça aura pris deux ans de travail. Les opérations ont été lancées il y a à peine un mois que déjà, la réponse est positive.
«Pour Le Festif, on était quasiment plein, donc on commence à avoir un peu les gens qui viennent, qui découvrent un peu le terrain de camping, l’auberge, avec le coin feu, donc le soir on peut se rassembler», se réjouit Léa Landry Massicotte.
Jeudi après-midi, l’équipe présentera au public de façon officielle ses installations.
