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Du gin vendu dans une église

Publié le 19 juillet 2018 à 15:55, modifié le 19 juillet 2018 à 15:55

Par: CIMTCHAU

La microdistillerie La Société secrète vend maintenant ses produits directement aux consommateurs. Depuis hier, son gin Les herbes folles est vendu là où il est concocté, à l’Église anglicane St-James de Cap-d’Espoir. Il n’était disponible auparavant que dans les succursales de la SAQ.

Quatre entrepreneurs de Percé se sont lancés en affaire il y a plus d’un an pour fonder La Société secrète, une microdistillerie de Cap-D’Espoir.

L’entreprise produit son propre gin Les herbes folles dans un endroit plutôt spécial, l’Église anglicane St-James. Leur alcool est tout aussi original.

« C’est un gin que tu goûtes que tu ne peux pas dire ça goûte ça précisément. On voulait quelque chose de plus complexe, plus rond […] Déjà, il y avait beaucoup de gin forestier. On ne voulait pas s’en aller dans cette lignée-là», mentionne l’une des propriétaire de l’entreprise, Geneviève Blais.

Les producteurs locaux voulaient également caractériser leur gin par des produits du terroir de la région. Fleurs sauvages, graines, racines, fruits et baies de genévrier font partie de la recette du gin Les herbes folles.

«En fait, ce sont tous des aromates qui viennent de la Gaspésie. Notre idée était de ramasser les aromates qui sont le plus près de nous. Que ce soit le plus représentatif possible», explique Geneviève Blais.

Avant le 18 juillet, il était impossible pour les distilleries québécoises de vendre leur produit sur place. C’est maintenant chose du passé. Les clients peuvent acheter directement du lieu où est produit l’alcool.

«J’ai goûté avant hier. Je suis tombée par terre. Ce n’est pas le gin qu’on s’attend, qu’on connaît commercialement, qui nous claque dans la bouche. Chacun va avoir sa saveur, va découvrir ce qu’il aime dedans. C’est du bonbon», dit une consommatrice, Andrée Milot.

«On a une belle réception. On voulait qu’il se démarque et je pense que ça fonctionne», dit Geneviève Blais.

D’autres projets sont dans l’air pour la microdistillerie. Dans quelques mois, les consommateurs pourraient ben pouvoir goûter à d’autres produits concoctés par la Société secrète. Des collaborations avec des entreprises de la région sont aussi en train de mijoter.