C’est après quelques semaines de réflexion qu’il décide de tenter un retour.

Jeannot Volpé a été élu pour la première fois dans la circonscription en 1995. Il a par la suite été réélu en 1999, 2003 et 2006. Pendant ses mandats, il a notamment été ministre des Finances, des Ressources naturelles et chef de l’opposition officielle.

Retraité depuis quelques années, il se dit préoccupé par la situation économique actuelle de la province.  «On ne peut pas se permettre un autre quatre ans de cela. Pour moi, j’étais à la retraite, j’étais bien, je faisais des commentaires. Je me suis dit qu’il fallait que quelqu’un  s’implique. Il faut commencer à penser aux prochaines générations», mentionne-t-il.

Il espère que ses expériences antérieures seront utiles au nouveau chef du parti, Blaine Higgs. Il a d’ailleurs eu l’occasion de le rencontrer à quelques reprises. Il est convaincu que les électeurs doivent faire fi des capacités limitées du chef en français et d’attarder d’avantage à son programme. «J’ai jasé justement avec lui des différents dossiers, des différents enjeux de la province, jusqu’à temps que je sois assuré que je pouvais le suivre», affirme le candidat.

S’il remporte l’investiture, qui aura lieu le 22 juillet, Jeannot Volpé affrontera la députée-ministre Francine Landry et le co-chef adjoint du Parti vert, Denis Boulet, lors du scrutin de septembre. Pour l’instant, il est le seul à avoir annoncé sa candidature pour les progressistes conservateurs.