Le personnel du Bioparc de la Gaspésie est débordé. Les employés doivent s’occuper de plusieurs bébés d’animaux rescapés, plusieurs fois par jour.

 « Le Bioparc intervient à l’occasion pour donner des coups de main à la Faune pour sauver des petits orphelins. Sauf qu’à cette période, on est débordé », mentionne la directrice générale, Marie-Josée Bernard.

Plusieurs de ces animaux sauvages ont été sauvés par erreur. Les citoyens les trouvent en forêt, loin de leurs parents, ils croient alors qu’ils ont été abandonnés.

«Il y a des comportements chez certains animaux qui font en sorte que les parents laissent leurs petits à un endroit. Ils s’en vont pendant quelques heures pour se nourrir et reviennent périodiquement s’occuper des petits », explique Marie-Josée Bernard.

Il ne faut surtout pas approcher un bébé animal, même s’il semble abandonné. La présence humaine pourrait nuire à sa survie. Il est plutôt recommandé de quitter les lieux

« Si on approche l’animal, on laisse notre odeur autour de lui. Lorsque la mère va revenir, elle sent cette odeur d’être humain et il y a des risques qu’elle ne reconnaisse pas son propre petit et qu’elle se sauve. Donc, ça ferait un animal orphelin pour vrai »

La directrice générale du Bioparc admet qu’il est difficile de différencier des orphelins en détresse à ceux en attente du retour de leurs parents. En cas de doute, le ministère de la Faune recommande de téléphoner à S.O.S Braconnage, au 1-800-463-2191. Il rappelle également qu’il est illégale de garder un animal sauvage.

Plusieurs espèces rescapées quitteront le Bioparc lorsqu’ils auront terminé leur sevrage, comme l’explique la directrice générale :

« L’an passé, on a relâché des ratons laveurs, des renards roux. Donc, ceux-là, on peut facilement les remettre en nature. On a évité d’avoir des contacts rapprochés avec eux »