Mort de Bob Bissonnette : le survivant réagit au rapport du BST
Publié le 25 octobre 2017 à 15:07, modifié le 25 octobre 2017 à 16:13
Par: CIMTCHAU
L’accident d’hélicoptère qui a coûté la vie à deux personnes, dont le chanteur Bob Bissonnette, au Nouveau-Brunswick en septembre 2016 est dû à la basse altitude et à la vitesse. Le BST a déposé son rapport ce matin.
Du cannabis a aussi été retrouvé dans le corps du pilote.
« Pour moi, ça ne change pas beaucoup de choses. Je dirais que depuis cette journée , j’essaie de comprendre comment je me suis sorti de là », affirme le survivant de l’accident, Michel Laplante.
Le seul survivant de l’accident d’hélicoptère de septembre 2016 au Nouveau-Brunswick veut seulement passer à autre chose. Il ne cherche pas de coupable. « Depuis un an, tout le monde trouve des raisons. Est-ce que les câbles étaient visibles ? Est-ce que le pilote était en bonne état ? Est-ce que le pilote était fatigué? Est-ce qu’on allait trop bas ? C’est fait. Je n’ai pas l’intention de poursuivre personne dans ça », dit Michel Laplante.
Le rapport du BST dévoilé mercredi matin révèle que le pilote avait eu peu d’occasions de dormir avant le vol. Un examen toxicologique a aussi démontré la présence de cannabis dans le corps de Frédéric Decoste. « Même si on n’a pu les liés avec le rendement du pilote ou ses prises de décisions, on sait que ces derniers peuvent toutefois diminuer le rendement d’un pilote », mentionne le gestionnaire régional du Bureau de la sécurité des transports, Jean-Marc Ledoux.
Le rapport indique que la basse altitude et la vitesse auxquels volait l’appareil ont causé son écrasement dans la rivière Restigouche. L’hélicoptère a frappé les fils électriques qui traversaient la rivière. Le chanteur Bob Bissonnette et le pilote ont subi des blessures mortelles.
« L’appareil volait à 58 pieds au-dessus de la rivière Restigouche au moment de l’événement. On sait que le vol à basse altitude est très risqué », ajoute Jean-Marc Ledoux.
Michel Laplante ne se souvient de rien des minutes qui ont précédé l’accident. Il s’était endormi à l’arrière de l’appareil.
« Avant ça, le matin, le moment où l’on est allé à la pêche le matin et les moments de la veille, tout ça est clair dans ma tête. Je n’ai pas de problème avec ça. Les moments de l’accident, d’avoir vu un fil ou de ne pas avoir vu de fil, je n’étais pas en état de pouvoir m’en souvenir », raconte-t-il.
L’accident est survenu le 4 septembre 2016. L’hélicoptère partait de Caraquet, où les trois hommes avaient assisté à un mariage la veille, et il devait se rendre à Québec.