Les candidats à la mairie de Dégelis sont optimistes en ce qui concerne les perspectives économiques.

Peu importe qui accèdera au poste, il prendra en main une municipalité en bonne condition financière.

«Avec le report des revenus éoliens, ça nous permet de regarder du côté de pouvoir soulager un petit peu le fardeau fiscal de nos citoyens en ayant un gel de taxes», mentionne Denis Clermont.

«Compte tenu qu’en 2018, il y aura le dépôt d’un nouveau rôle d’évaluation avec des variations même si quelqu’un parle de gèle, c’est impossible à maintenir», rétorque Normand Morin.

La question de la création d’emploi est un enjeu qui doit être traité parallèlement à la problématique du manque de main d’œuvre.

Les deux candidats misent sur la jeunesse «On met certains programmes en place au niveau de l’accession à la propriété, au niveau des gens qui peuvent s’implanter à Dégelis. Il y a aussi des jeunes retour», partage M. Morin.

«On va faire une vaste consultation de chacun des commerce et des industries pour connaitre leurs besoins et leurs projet d’avenir face à la main d’œuvre et au marché du travail», explique son opposant.

Les candidats s’engagent également à faire avancer le projet de revitalisation du bâtiment industriel 1208 dans leur première année de mandat.

«Ça fait trois ans qu’on attend une réponse du gouvernement du Québec qui n’arrive pas. Donc il va falloir probablement qu’au niveau de la corporation en collaboration avec la municipalité qu’on procède à la rénovation pour que certaines entreprises s’implantent», propose le maire sortant.

Au niveau touristique, le maire sortant opte pour la mise en valeur des attraits déjà existant. Son rival souhaite faire du Témiscouata une destination prisée des touristes. «On a nos évènements, mais maintenant il faut absolument que Dégelis se positionne comme tourisme de destination», affirme M. Clermont.

La réfection de la rue principale est également un élément majeur des plateformes des deux candidats.