Le préfet de Charlevoix-Est, Sylvain Tremblay, déplore que l’entente de principe qui avait été conclue entre la MRC et la GRC pour la location de l’aéroport ait été grandement modifiée sur papier par cette dernière.

De son côté, le maire de La Malbaie, Michel Couturier, ne s’entend plus avec la Sûreté du Québec en lien avec la zone de libre expression. La SQ lui demande de préparer la zone de manifestation pour l’événement, et donc de la remettre en ordre par après, ce qui n’était pas prévu au départ. Les deux élus ne lâcheront pas le morceau, eux qui rappellent qu’ils ne sont pas les instigateurs de l’événement qui se déroulent chez eux.

«On se retrouve avec une zone où il risque d’y avoir des manifestants. Mais c’est nous qui se retrouvons avec la responsabilité d’aménager avec des modules sanitaires, des poubelles ou autres. Moi je pense que ce n’est aucunement notre responsabilité. Ce n’est pas dans nos compétences», martèle le maire de La Malbaie, Michel Couturier.

Avant l’événement, le terrain se trouvant à côté du Musée de Charlevoix servira d’entreposage pour la clôture qui ceinturera la zone verte.