Le bruit des camions et des voitures est devenu le quotidien des résidents. Plus de 10 000 véhicules circulent chaque jour sur la route 132, traversant le cœur du village. Une situation qui soulève des préoccupations de sécurité et de qualité de vie chez les résidents.

« C’est dur de rester calme je te dirai, je ne suis pas quelqu’un qui est agressif nécessairement, mais quand t’es 15, 20 minutes arrêtez à attendre pour prendre le chemin pour te rendre quelque part, ça vient que c’est plate. »

« Parce qu’ici quand on s’installe dehors pour prendre une petite bière, et puis on jase, et bien on n’entend rien. Regarde juste là en ce moment, je suis certain que ça fait du bruit. »

DENIS MARCOUX | maire de Saint-Simon-de-Rimouski

« On n’est pas conçu chez nous pour recevoir une autoroute dans notre cour, c’est ça qu’on a maintenant plus de 10 000 voitures par jour c’est intolérable »

La municipalité, lance maintenant un cri de cœur à Québec, pour que l’autoroute 20 soit finalement terminée.

DENIS MARCOUX | maire de Saint-Simon-de-Rimouski

« Là ils nous abandonnent, c’est comme si on disait: désolé vous autres vous nagez dans l’eau, vous êtes en train de vous noyer, mais notre canot est plein, ça fait qu’on reviendra tantôt. Voyons donc, peut-on dire ça à sa population ? »

Selon le maire, il serait possible de concilier le prolongement de l’A-20 avec l’amélioration de la route 132, notamment par l’ajout de voies de contournement. Mais la population reste divisée.

« Pas que je suis contre, mais c’est où qu’ils vont le passer, dans les montagnes? Brisé des terres, cultivables, il y a ça aussi. »

« Parce que souvent on prend la 132. Mais est-ce que les gens d’ici sont contents? Je ne crois pas d’après ce que j’ai vu hier à la télé, ils veulent l’avoir la 20 et puis je les comprends. »

Malgré l’appui de Saint-Simon, le gouvernement du Québec n’a prévu aucun investissement pour le prolongement de l’autoroute entre Notre-Dame-des-Neiges et Rimouski d’ici 2030, en raison des contraintes budgétaires.