L’inauguration de la Maison des ainés et alternative de Saint-Hilarion était attendue depuis longtemps. Projet phare du gouvernement, ce CHSLD plus humain s’adapte aux besoins de ses résidents.

« On a une belle place. C’est plaisant, j’aime bien ça. Mes enfants sont contents, ils sont tous avec nous autres », affirme l’une des résidentes, Charlotte Tremblay.

Une seule maisonnée de 12 personnes, sur un total de quatre, est ouverte depuis la fin février. Selon la ministre des Aînés, Sonia Bélanger, la Maison pourrait accueillir tous ses résidents au printemps 2026. 

« C’est un horizon d’un an maximum, donc cet automne ils devraient ouvrir une autre maisonnée et à l’hiver et au printemps. C’est vraiment le cycle, le temps de recruter le personnel puis de les former aussi », explique la ministre.

Mais le recrutement de main d’œuvre qualifiée demeure le principal défi du CIUSSS de la Capitale-Nationale.

« On va tout faire pour être en mesure de faire une ouverture progressive pour répondre aux besoins de la population, mais tout en gardant l’équilibre pour ne pas fragiliser les autres secteurs critiques et pour répondre à l’ensemble des besoins », précise son PDG, Patrick Duchesne.

La venue de cette infrastructure en santé est aussi un moteur de développement pour la municipalité qui l’accueille.

« Ça nous a permis au niveau de la municipalité de développer, d’ajouter à ça un quartier résidentiel qui est en développement », se réjouit le maire de Saint-Hilarion, Patrick Lavoie.

La grande majorité des résidents de la Maison des ainés provient de Saint-Hilarion même. L’avenir nous dira si cette infrastructure réunit tout Charlevoix.