Les effets de la grève de la traverse Matane-Côte-Nord se font sentir chez nous
Publié le 4 juillet 2025 à 16:41, modifié le 4 juillet 2025 à 16:51
Les effets de la grève à la traverse Matane-Baie-Comeau-Godbout risquent de se faire sentir chez nous. Depuis ce matin et pour les 10 prochains jours, les automobilistes et camionneurs devront trouver un plan B pour traverser le fleuve.
Une vague inhabituelle de voyageurs s’est présentée ce matin au quai de Rivière-du-Loup.
« Aujourd’hui, on s’en va à Godbout fait que normalement on aurait pris la traverse à Matane, mais c’est ce que c’est. », confie un usager sur place.
La grève des employés de la Société des Traversiers du Québec vient chambouler les plans de nombreux vacanciers.
« Non, on était supposés de le prendre à Matane à matin », explique un vacancier.
« Tu sais, chacun lutte pour ce qu’il veut, et puis c’est légitime, c’est emmerdant là, mais c’est légitime », affirme une passagère en file pour prendre la traverse.
Les plus déterminés se sont levés tôt ce matin pour s’assurer une place à bord du Trans-Saint-Laurent, qui fonctionne selon le principe du premier arrivé, premier servi.
« Si on veut toutes embarquer ensemble pour être capable d’aller aux vacances, on n’a pas le choix d’arriver tôt », explique un des vacanciers qui attend le navire au port de Rivière-Du-Loup.
« À 9h on était ici à matin, on s’est levé de bonne heure pour être ici à 9h », explique une autre passagère.
Certains citoyens choisissent aussi l’option de la traverse Trois-Pistoles–Les Escoumins.
« Ça nous impact, parce que ça amène un surplus d’achalandage, mais on était déjà pas mal plein déjà même avant l’annonce de la grève. Ce que ça nous amène parfois c’est des frustrations des usagers qui ne dissocie pas nécessairement la CNB et la STQ il pense que les traversiers c’est toute la même chose alors qu’on est une entreprise privée qui faisons notre possible pour traverser les gens. Et quand les gens on a plus de place ils sont comme frustré de la situation. », raconte Jean-Philippe Rioux, le capitaine – gestionnaire de la compagnie de navigation des Basques.
Il faut toutefois réserver d’avance pour monter à bord de l’Héritage 1. C’est pourquoi y trouver une place en cette période achalandée de l’année n’est pas garanti.
« J’avais une réservation à Matane que j’ai annulé, voilà une semaine et puis j’ai réussi à avoir une réservation ici. », raconte un conducteur prêt à embarquer sur l’Héritage 1.
« On a une place, on est bien chanceux. », explique un autre.
Plusieurs veulent aussi éviter un détour par Québec, alors que la circulation est déjà congestionnée en raison du Festival d’été.