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Les deux scans de Charlevoix hors service en même temps

Publié le 4 juillet 2025 à 15:48, modifié le 4 juillet 2025 à 17:19

Par: Jean-Baptiste Leveque

Les hôpitaux de La Malbaie et Baie-Saint-Paul ont simultanément été touchés par un bris de leurs appareils de tomodensitométrie pendant près d’une semaine. Six personnes ont dû être transférées dans un hôpital de Québec.

Les hôpitaux de Charlevoix ont joué de malchance la semaine dernière. Le 27 juin, un bris a mis hors service l’appareil de tomodensitométrie de La Malbaie. Jusqu’au lendemain en fin de journée, les usagers qui devaient avoir recours à un examen d’imagerie médicale ont pu recevoir les services à l’hôpital de Baie-Saint-Paul.

Mais par la suite, ce second appareil a aussi eu un bris, ce qui a forcé le CIUSSS de la Capitale-Nationale à transférer les usagers à Québec. Les deux appareils ont pu être réparés après six jours et étaient fonctionnels le 2 juillet à 15h.

Malgré cette rupture de service, la population reste compréhensive. « J’ai confiance aux gens qui sont en place pour assurer le meilleur service en sachant qu’en région, ça peut arriver qu’il y a des fois, on est obligé d’aller ailleurs », affirme un usager rencontré devant l’hôpital de La Malbaie. « Je sais qu’ils font tout leur possible. Moi je n’ai jamais eu de problème. Ils sont toujours dévoués », en ajoute une autre.

Cet épisode a sûrement rappelé au CIUSSS qu’il était grand temps d’avoir un nouveau scan à l’hôpital de La Malbaie. L’appareil est actuellement en commande et l’installation est prévue à l’automne prochain. Il aura nécessité un investissement d’1,7 million $, planifié depuis déjà cinq ans.

« Quand même on aime beaucoup avoir un service de proximité, mais c’est ça, on sait qu’il y a toujours des retards à cause des budgets puis tout ça, puis ce n’est pas facile de trouver des employés », commente une citoyenne.

Concernant ses besoins de main-d’œuvre, le CIUSSS ne prévoit pas pour le moment de découverture pour la saison estivale. L’organisation travaille depuis plusieurs semaines à maintenir un maximum d’accès aux soins offerts, en priorisant les secteurs critiques.

Ce qui permet le maintien de ses effectifs, ce sont entre autres des travailleurs qui proviennent d’autres établissements, des employés à la retraite qui reviennent pour l’été, des étudiants et aussi le support du Réseau d’infirmières de dépannage en obstétrique.

Ce département avait d’ailleurs connu plusieurs arrêts de service dans les dernières années. Le mois d’août semble encore particulièrement difficile à combler.