L’objectif est simple : amasser un million de dollars d’ici le 10 novembre. Le comité se montre optimiste quant à la réussite de cette démarche.

« Let’s go, il ne manque pas grand-chose. On arrive à la fin, à la ligne d’arrivée. Je pense qu’il n’est pas le temps de lâcher, au contraire, c’est le temps de continuer d’embarquer tout le monde ensemble », encourage Bernard Généreux, député de Côte-du-Sud–Rivière-du-Loup–Kataskomiq–Témiscouata.

Il ajoute que « d’ici l’automne, on va établir ce qu’il manque pour être capable d’aller en appel d’offres l’hiver prochain et commencer la construction au printemps ».

Le maire de La Pocatière, Vincent Bérubé, partage cet enthousiasme. « Je pense même que ça va dépasser le million. Je suis pas mal certain qu’il y a beaucoup de gens mobilisés qui vont vouloir embarquer dans la vague », mentionne-t-il.

De son côté, Joanie Boilard, membre du comité Sauvons notre piscine, indique que « beaucoup de personnes » les ont déjà sollicités pour contribuer.

Montage financier presque complété

La semaine dernière, le gouvernement du Québec a accordé une aide supplémentaire d’un million de dollars, conditionnelle à une implication accrue du milieu.

« Les conditions sont très simples. D’abord, d’être en mesure de compléter le montage financier. Donc je pense qu’aujourd’hui ça témoigne de notre volonté commune de le faire », précise le député provincial de Côte-du-Sud, Mathieu Rivest.

Depuis le début du projet, le gouvernement du Québec, le Cégep de La Pocatière ainsi que les MRC du Kamouraska et de L’Islet ont déjà contribué financièrement. Le manque à gagner s’élève toutefois toujours à 2,6 millions de dollars.

Le directeur général du Cégep de La Pocatière, Steve Gignac, dresse le bilan : « Actuellement, on est à 79 % de notre objectif. Il nous manque 21 %, donc on est à 9,4 millions de confirmé sur notre objectif qui est toujours de 12 millions. »

Dernière ligne droite

Mobilisé depuis plus d’un an, le comité citoyen Sauvons notre piscine voit enfin la lumière au bout du tunnel. Ce comité regroupe également Julye Letarte, Francine Lamarre et Katie Lizotte.

« Aujourd’hui, on était très heureux, parce qu’on sent qu’on est dans la dernière ligne droite pour arriver à nos fins », affirme Joanie Boilard.

Le bassin intérieur, le seul entre Montmagny et Rivière-du-Loup, est jugé essentiel pour la communauté.

« Pour des athlètes comme moi, c’est un endroit dont tu as besoin pour te développer », souligne Samuel Adjin, joueur de football originaire de La Pocatière et engagé à Eastern Michigan.

Et l’enjeu est aussi de nature sociale, selon Joanie Boilard, avec la sécurité aquatique qui est primordiale en raison de la position géographique de La Pocatière : « Plus le temps passe sans piscine, plus c’est des enfants qui n’apprennent pas à nager. »

Et maintenant, tous sont prêts à se mouiller pour la cause.