L’état du presbytère de Caraquet est alarmant. Les trois prêtres qui y logeaient ont été forcés de déménager à Saint-Léolin, dans la municipalité de Rivière-du-Nord.

« Il y a des problèmes d’amiante, d’infiltrations d’eau, etc. » – Bernard Thériault, maire de Caraquet

Malgré l’état du bâtiment, la Ville prévoit toujours de déposer une offre pour en faire l’acquisition. Caraquet espère avoir les moyens financiers que le diocèse n’a pas pour réparer le presbytère.

« On a rencontré à la deuxième semaine de juin l’évêque à nouveau. (…) On a remis en marche un processus de négociation. On a fait des offres et des contre-offres. On a présentement un dossier qui fonctionne. » – Bernard Thériault, maire de Caraquet

Caraquet souhaite avoir le contrôle sur les bâtiments institutionnels, comme l’hôtel de ville, l’église et le centre culturel. Le presbytère en fait également partie.

« D’une part, c’est un bâtiment qui a une grande valeur. Donc, nous on pense qu’on a peut-être les outils et mécanismes qui nous permettraient de le mettre à jour avec un plan d’affaires. Parce qu’on n’achète pas ça pour rien. On pourrait lui redonner une utilité qui sert à la communauté de plusieurs façons. » – Bernard Thériault, maire de Caraquet

Le dossier demeure toutefois complexe, alors que les trois prêtres, maintenant à Saint-Léolin, aimeraient revenir à Caraquet. Le maire de Caraquet affirme que les services à la communauté chrétienne doivent demeurer.

« Nous, on tente de trouver un moyen de tout mettre ça ensemble pour un compromis. L’objectif que l’on a, c’est de maintenir une intégrité dans notre quartier institutionnel et préserver nos bâtiments patrimoniaux. » – Bernard Thériault, maire de Caraquet

Le maire de Caraquet espère qu’une offre officielle de la municipalité pourra être présentée au conseil municipal d’ici la fin de l’été dans l’objectif d’acquérir le bâtiment. Le diocèse de Bathurst, qui est responsable du presbytère de Caraquet, n’était pas disponible mercredi pour répondre à nos questions.