Prévisions météo
État des routes
Marées
Faire défiler
Faire défiler
Faire défiler

Nouvelles

La guérison au cœur d’une nouvelle galerie d’art

Publié le 2 juillet 2025 à 16:30, modifié le 3 juillet 2025 à 11:26

Par: Marianne Poitras

Jeudi dernier, le Centre Espoir et Équilibre de Campbellton a inauguré une toute nouvelle galerie d’art permanente, un projet qui place la guérison et l’espoir au cœur de la création artistique.

L’initiative a suscité un vif intérêt : plus de 45 candidatures d’artistes ont été reçues à la suite d’un appel au public. Ce sont finalement trois artistes de la région qui ont été sélectionnés pour donner vie à cette vision : Luc A Charrette, artiste multidisciplinaire, Jean Hudson et Gilbert LeBlanc, deux artistes métallurgistes.

La nouvelle galerie vise à célébrer le pouvoir de l’art dans la guérison, la beauté et l’espoir. Les nouvelles œuvres, comme des structures en métal sont exposées à l’extérieur. Différentes créations sont aussi visibles dans les espaces du centre de traitement. Ces derniers sont transformés en lieux de réconfort et de dialogue pour les gens présents.

Pour le sculpteur Gilbert Leblanc, c’est une cause importante, une façon de donner un message d’espoir aux gens en traitement.

« Il y a beaucoup de gens qui sont pris avec des problèmes de dépendance, puis on ne doit pas se virer le dos à ces personnes-là. Il faut plutôt leur ouvrir notre cœur, puis les aider à s’en sortir. »

Parmi ses œuvres, une sculpture faite de feuilles d’aluminium évoque un arbre fruitier. Elle a été pensée comme un espace de recueillement

« Donc j’ai voulu faire un œuvre qui leur permet d’avoir un endroit où c’est connu que lorsqu’ils sont en dessous de là, c’est une place pour faire de l’introspection. Ce n’est pas une place pour aller jaser, c’est une place pour être seule. »

Le Centre Espoir et Équilibre, ouvert depuis 2023, offre des services de traitement pour les troubles de santé mentale et la dépendance. Pour Sébastien Lagacé, vice-président adjoint des services de santé mentale et de traitement des dépendances, intégrer les œuvres au centre permet d’affirmer que la créativité et la culture sont des partis intégrants du rétablissement.