La saison se termine par endroit et se terminera sous peu pour la majorité des zones de pêche au gaspareau. Depuis près d’une semaine, les pêcheurs de ce petit poisson peuvent désormais conserver jusqu’à 500 bars rayés par jour dans leurs prises accessoires.

« Nous autres, on est, je ne dirais pas satisfait à 100 %, mais on est content. C’est un dossier qu’on travaillait depuis longtemps qui était très important à l’UPM et qui était devenu les dernières années un dossier urgent. » – Réjean Comeau, président de l’Union des pêcheurs des Maritimes (UPM)

Les bars rayés se retrouvent fréquemment dans les filets, selon le président de l’Union des pêcheurs maritimes. Cela réduit le nombre de gaspareaux capturés par les pêcheurs et donc leurs revenus.

« Les pêcheurs de gaspareaux ne pouvaient plus pêcher le gaspareaux parce que les pans de gaspareaux étaient remplis de bars rayés. Ils étaient obligés de le jeter et souvent une fois que tu le jettes, il y avait de la mortalité. Il y avait des choses de même. Donc, nous on disait que c’était du gaspillage. » – Réjean Comeau, président de l’Union des pêcheurs des Maritimes (UPM)

Selon Réjean Comeau, les revenus découlant de 500 bars rayés pourra compenser en partie pour les déficits occasionnés par les prises accessoires. En ce qui a trait au quota quotidien octroyé par Pêches et Océans, ce ne serait pas suffisant, selon monsieur Comeau. Selon lui, cette espèce continue de faire des ravages dans la biodiversité marine.

« C’est une espèce qui mange les plants. Il n’y a plus de truite dans les rivières. Il n’y a plus de saumon dans les rivières. Vous avez vu les photos, ça mange du homard. Ça mange de tout. Tu rouvres les bars rayés, c’est plein de petits homards et même de gros homards. » – Réjean Comeau, président de l’Union des pêcheurs des Maritimes (UPM)

L’UPM espère une réouverture de la pêche commerciale au bar rayé dans un avenir rapproché. Elle qui avait été suspendue en raison de la précarité de l’espèce dans le Golfe du Saint-Laurent.