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Lucille Dubé : quand la passion frappe encore à 77 ans

Publié le 23 juin 2025 à 17:18, modifié le 23 juin 2025 à 17:18

Par: Nathanael Paul

Lucille Dubé prouve qu’il n’est jamais trop tard pour bouger, apprendre et inspirer. À 77 ans, elle enseigne encore le karaté avec la même fougue qu’à ses débuts.

Sensei au Dojo Kenkyo Shido de Témiscouata-sur-le-Lac, elle transmet sa passion avec énergie et humilité à des élèves de tous âges. « Si au mois de septembre je ne suis plus capable, ce sera ça… mais je pense bien que je vais être capable encore », dit-elle avec un sourire plein de détermination.

C’est il y a plusieurs années que Lucille a découvert le karaté, alors qu’elle cherchait simplement une nouvelle activité. « Je ne voulais pas m’ennuyer, alors je me suis inscrite à des cours de karaté. J’étais la seule personne âgée, alors j’ai arrêté. Mais quand Yvan a ouvert son dojo, j’ai repris la piqûre », raconte-t-elle.

Aujourd’hui, non seulement elle poursuit sa pratique, mais elle partage aussi son savoir à travers l’enseignement. Et elle le fait avec une philosophie claire : l’âge ne doit jamais être une barrière. « Les jeunes vont vieillir, et ils ne pourront pas dire qu’ils sont trop vieux pour faire du karaté », lance-t-elle en riant.

Lucille croit fermement que même les gens de 60 ans et plus peuvent s’initier à cet art. « On peut faire des choses plus simples. Pas besoin de lever les pieds jusqu’à la tête. Des petits coups de pied, des coups de poing… tout le monde est capable de faire ça. »

Lucille Dubé incarne la passion, la persévérance et l’inspiration. Et à 77 ans, elle nous rappelle qu’il n’est jamais trop tard pour commencer… ou pour continuer.