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District scolaire francophone Nord-Est : des restructurations à prévoir

Publié le 19 juin 2025 à 17:15, modifié le 19 juin 2025 à 17:15

Par: Alex Delcourt

Une restructuration du personnel et des établissements sont à prévoir dans le District scolaire francophone Nord-Est. À l’automne, les résultats d’une étude guideront le district dans ses décisions.

Le district scolaire francophone Nord-Est attend les résultats de la première phase de leur étude. Elle dressera un portrait global de la population et des infrastructures scolaires de la Péninsule acadienne. L’année suivante, ce sera au tour de la région Chaleur, puis du Restigouche en 2027.

« Le vieillissement des infrastructures, on parle de la décroissance démographique et aussi on parle de la pénurie de personnel dans tous les domaines. Donc, il faut penser en dehors de la boîte. Il faut penser différemment, même comment on va dispenser la journée de classe. Tout cela est mis en question. » – Ghislaine Foulem, présidente du Conseil d’éducation du District scolaire francophone Nord-Est (DSFNE)

L’un des enjeux qui retient particulièrement l’attention du DSFNE, c’est l’état de certaines infrastructures vieillissantes.

« Au niveau de rénovations majeures. L’école secondaire Nepisiguit de Bathurst, la polyvalente Louis-Mailloux à laquelle on se tiens devant présentement et l’école Marie-Esther de Shippagan. Ce sont des priorités de notre district, mais imaginez-vous qu’au niveau de la province, elles ne figurent même pas parmi les 25 premières… On a de longues années à attendre. » – Ghislaine Foulem, présidente du Conseil d’éducation du District scolaire francophone Nord-Est (DSFNE)

En fait, la quatrième polyvalente francophone de la région d’Acadie-Bathurst, W.A.-L. Losier à Tracadie est la seule à se situer dans les 25 priorités du gouvernement dans la région. Pour répondre à ces défis, le District admet qu’il y a bien une possibilité de jumeler certaines écoles, sans vouloir préciser lesquelles. Rien n’est toutefois confirmé. L’organisation scolaire a rappelé que toute décision sera prise conjointement avec les parents et la communauté. Les enseignants, eux, souhaitent faire partie des conversations.

« On a confiance et on continue de faire entendre que ce qui est le plus important, ce sont les consultations. C’est important que les communautés, que le personnel soient consultés, aient la chance de parler. Et que tout décision qui pourrait découler dans le temps soit accompagnée d’une gestion du changement efficace et bien ordonnée. » Stéphanie Babineau, présidente de l’Association des enseignantes et enseignants francophones du Nouveau-Brunswick