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LaPoc ville étudiante, pour renforcer l’attractivité de la ville

Publié le 16 juin 2025 à 16:25, modifié le 16 juin 2025 à 16:25

Par: Charles Boisvert

Les établissements d’enseignement font tourner l’économie à La Pocatière. Un projet a été lancé aujourd’hui pour se positionner davantage comme ville étudiante et pour dynamiser le milieu.

Un logo et une image de marque ont été dévoilés pour LaPoc Ville étudiante.

« C’est vraiment un projet emballant parce que ça vient bonifier l’expérience étudiante », souligne Steve Gignac, directeur général du Cégep de La Pocatière.

La Ville, son Développement économique, le Cégep de La Pocatière et l’Institut technologique agroalimentaire du Québec se lancent comme mission de positionner La Pocatière comme une véritable ville étudiante.

« Ce n’est pas que de venir dans un établissement, c’est de venir s’installer dans une ville qui est accueillante, qui met de l’avant l’expérience étudiante », explique Karine Mercier, directrice générale de l’ITAQ.

Sondage aux étudiants

Un comité a été mis en place en novembre dernier, et les jeunes ont été consultés pour connaître leurs besoins. Un service de vélopartage sera par exemple offert dès la rentrée 2025.

« Une ville où il fait bon étudier, où les étudiants amènent une composante essentielle à la vitalité, je dirais, sociale, économique et communautaire de La Pocatière », indique Joël Bourque, directeur du développement économique.

« On veut être une belle terre d’accueil pour ces étudiants-là », ajoute le maire Vincent Bérubé.

Avec autant d’étudiants provenant de l’extérieur de la région, le défi des institutions est de loger tout le monde. Pour la prochaine rentrée, avec trois blocs d’appartements actuellement en rénovation, la situation n’est pas encore réglée.

« On a élargi vraiment notre bassin de logements pour ratisser un petit peu plus large, je vous dirais de Saint-Pascal à Saint-Jean-Port-Joli », précise Steve Gignac.

« 2025, il reste encore des enjeux, mais 2026, on pense qu’on va avoir trouvé beaucoup de solutions », ajoute Vincent Bérubé.

Le rêve universitaire

Pour le maire Vincent Bérubé, accueillir un campus universitaire serait un rêve.

« Si on a une clientèle étudiante qui commence sa vie ici, de la maternelle qui peut aller jusqu’à l’université, c’est une belle façon de faire de la rétention de nos jeunes », affirme-t-il.

C’est d’ailleurs un des objectifs du projet : retenir les jeunes dans la région.

« Si tu viens étudier dans une région, tu as plus de chance de t’y établir, de fonder une famille, de trouver un emploi et de contribuer au dynamisme du milieu », conclut Steve Gignac.

Une planification stratégique a été élaborée jusqu’en 2028.