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Étude économique : des enjeux de main-d’œuvre dans deux MRC

Publié le 16 juin 2025 à 16:46, modifié le 17 juin 2025 à 15:03

Par: Louis-Philippe Morin

Une étude économique, réalisée pour deux MRC de la Baie-des-Chaleurs, met en lumière les enjeux de main-d’œuvre dans la région. Le rapport permettra aux MRC d’Avignon et de Bonaventure de mettre en place un plan d’action.

Une étude commandée l’automne dernier par les MRC de Bonaventure et Avignon vient d’être dévoilée aux conseils des maires des deux secteurs. Les grandes conclusions de la firme Aviseo Conseil ne surprennent pas : le logement, le manque de main-d’œuvre ont été une nouvelle fois surlignés… Mais on voulait un regard extérieur.

« Un des premiers enjeux qui est sorti, c’est le défi de la main-d’œuvre. On comprend que… Pour une personne ou deux personnes qui partent à la retraite, on en a seulement qu’un pour les remplacer. », explique Éric Dubé, préfet de la MRC de Bonaventure.

On souhaitait, avec cette étude conjointe, dresser un portrait de l’avenir économique dans la région. Et des enjeux spécifiques ressortent du document… qui pourraient créer des difficultés.

« On a beaucoup d’entrepreneurs qui vont souhaiter passer leurs entreprises ou vendre leurs entreprises. Il faut les accompagner là-dedans… Il faut accompagner aussi les repreneurs potentiels pour faire du maillage. Si on continue comme ça, dans quelques années, il y aura beaucoup d’entreprises qui vont chercher preneurs. », ajoute le préfet de la MRC Avignon, Mathieu Lapointe.

Un autre axe stratégique proposé est d’améliorer les chaînes de valeurs locales.

« Au niveau du bois, on a beaucoup d’économie qui est liée à la foresterie, à ce qui se passe en forêt… On a un moulin, une usine qui traite le bois, qui fait des deux par quatre, notamment… À Nouvelle. Est-ce qu’on peut aller plus loin? Est-ce qu’on peut transformer davantage pour donner une valeur ajoutée à ce produit ? », se questionne monsieur Lapointe.

Il faut désormais s’attabler pour trouver des pistes de solutions aux problèmes maintes fois nommés. Sauf que, si le temps presse, il faut aussi faire avec les agendas politiques.

« Il faut comprendre qu’on arrive en période estivale… On revient au retour des vacances d’été. Après on va tomber en campagne électorale dans le monde municipal (…) Mais, réalistement, ça ira après l’élection… Peut-être en début d’année 2026, avant d’arriver à un plan concret. », termine monsieur Dubé.

80 mille dollars plus tard, c’est le prix de cette étude, les politiciens locaux affirment que le document ne sera pas tabletté. On veut s’asseoir et discuter avec tous les décideurs du milieu économique, question de mettre en place un plan conjoint. L’échéancier, lui, reste à déterminer.