Le nouveau député libéral de Madawaska Restigouche en est à son premier mandat. Pour le moment il ne sait sur quel comité il siègera à Ottawa, mais il a pris la parole plus d’une vingtaine de fois à la Chambre des communes.

« Madawaska-Restigouche est une grande circonscription les grands projets d’Edmundston ne sont pas les mêmes que ceux de Grand-Sault ou Campbellton. Donc, c’est important de continuer de se tenir au courant de l’ensemble des projets. De mon côté à Ottawa, je suis capable de faire avancer certaines de nos priorités locales », affirme le député de Madawaska-Restigouche, Guillaume Deschênes Thériault.

Le député affirme que d’importants projets sont en cours en termes de logement dans la circonscription. M. Deschênes Thériault compte bien faire entendre le point de vue des ruralités auprès du gouvernement. Originaire de Kedgwick, le député est préoccupé par le coût de la vie.

« Ce qui va être important, parce que je travaille auprès du caucus rural, ce sera de s’assurer que les régions rurales auront une part du gâteau dans les investissements qui s’en viennent. Plusieurs de ces projets-là, qui sont sur la table, auprès des municipalités, c’est un des sujets qui revient le plus souvent lorsque j’ai des échanges avec nos municipalités », déclare M. Deschênes Théirault.

L’élu prévoit ouvrir ses bureaux de circonscription prochainement, au même endroit que ceux de son prédécesseur à Edmundston, Campbellton et Grand-Sault.

« L’idée c’est d’être capable d’être accessible et d’être proche des citoyens et citoyens qui ont besoin de me rencontrer ou encore des services. Mon équipe pourra les aider à travers les différents programmes fédéraux », ajoute l’élu.

Concernant le projet de mine de pouzzolane à Baie-des-Hérons, Guillaume Deschênes Thériault n’a pas l’intention de réclamer une étude fédérale.

« Ce que je tiens à mentionner, c’est qu’à mon avis, ça doit être un projet : une évaluation. On n’a pas besoin de dédoubler les évaluations si on a un processus rigoureux ça devrait être suffisant. C’est un projet qui a lieu à 100 % sur le territoire du Nouveau-Brunswick alors ça devrait être le processus d’impact environnemental du Nouveau Brunswick qui s’applique dans ce cas », confirme le député.

Cette semaine, la première ministre Susan Holt a fait part de sa volonté d’acheminer du pétrole dans les raffineries à l’Est de la province via un oléoduc traversant le Canada. Guillaume Deschênes-Thériault ne s’est pas avancé sur ce dossier.