La belle saison en Gaspésie, c’est la plage, les montagnes… mais c’est aussi la très populaire pêche au saumon en rivière. L’an dernier, les statistiques montrent, que la Baie-des-Chaleurs et le secteur de Gaspé ont été, de loin, les destinations préférées des pêcheurs.

« C’est bon très bon… C’est comme l’an dernier. Est-ce que ce sont tout le temps les mêmes personnes qui reviennent? Non, ce sont des nouveaux aussi. Jusqu’à la COVID, on avait beaucoup de nouvelles personnes… Beaucoup de personnes du Québec. Malgré le fait qu’il y ait moins de saumons, les gens reviennent quand même? Ce sont des passionnés, c’est bien sûr. », sourit Darlen Sexton, directrice générale à la Société de la rivière Cascapédia.

L’année 2025 promet d’être aussi bonne, sinon meilleure que 2024… possiblement en raison du fait que les Québécois veulent voyager dans la province. Ainsi, des touristes se découvrent – ou redécouvrent – peut-être une passion pour la pêche au saumon.

« La rivière est toujours pleine de personnes pour la pêche. Selon moi ce sera une excellente saison. », avoue ce guide, croisé dans les locaux de la Société de la rivière Cascapédia.

« Les gens sont heureux de voir les niveaux d’eau, le beau temps. Ils sont prêts. Les demandes sont actives. On a beaucoup de téléphones. », ajoute Éric Boudreau, directeur général de la ZEC de la rivière petite Cascapédia.

Tout ça malgré les faibles retours de saumons prévus par les biologistes du ministère de l’Environnement… et qui ont obligé Québec à ajuster la réglementation concernant le prélèvement des grands saumons avant l’ouverture de la saison de pêche. La récolte des grands saumons a donc été interdite tout au long de la saison sur l’ensemble des rivières…

« Les gens sont passionnés. Ils viennent ici pour la pêche. Ils sont tranquilles. Ce n’est pas… Il n’y a pas beaucoup de pêcheurs qui viennent ici. Les gens sont habitués. C’est toute une classe qui vienne ici pour être tranquille. », analyse monsieur Boudreau.

Quant à ceux qui viendront, on les décrit comme des passionnés… des sportifs qui ont la pêche dans le sang et qui reviennent année après année… malgré le pessimisme naissant.

« On doit rester optimiste. Il y a… On a des épreuves à passer. On a une démarche à faire aussi pour s’assurer qu’on va continuer de protéger le saumon pour qu’il y ait des montaisons, continue et de plus en plus importante avec les années qui s’en viennent. », termine le directeur général de la ZEC.

Peu importe les statistiques, tous les passionnés de pêche qui viendront tenter leur chance, sur les rivières de la Gaspésie, espèrent pourvoir capturer le roi des poissons.