Projet I.M.P.A.C.T. : une simulation-choc pour sauver des vies
Publié le 3 juin 2025 à 17:27, modifié le 3 juin 2025 à 17:27
Par: Charles Boisvert
C’était au tour ce matin de plusieurs finissants du Témiscouata d’être sensibilisés aux conséquences de la vitesse, de l’alcool, de la drogue et du cellulaire au volant. Une impressionnante simulation d’un accident était organisée à Dégelis dans le cadre du projet I.M.P.A.C.T.
En ce début de période estivale et à l’approche des bals de finissants, il est important de sensibiliser les jeunes pour éviter des drames sur les routes.
« Il faut continuer à passer ces messages-là, parce qu’il y a toujours des choses nouvelles. Dans le temps, c’était surtout l’alcool au volant, après ça, c’est devenu la drogue au volant, les textos au volant, après ça la vitesse », explique Richard Gagnon, criminologue et coordonnateur d’I.M.P.A.C.T.
« Si on peut leur donner le goût d’être sages et de s’amuser en même temp, tant mieux », ajoute l’infirmière Pascale Bouchard.
« Ça s’en vient vite. Dans un mois, ils sont en vacances. Ça va être la fête. C’est fini l’école », rappelle la sergente-coordonnatrice en police communautaire pour le district Est, Marie Charlebois-Villeneuve.
Une démonstration du projet I.M.P.A.C.T. permet un contact direct avec les adultes de demain pour leur livrer un message clair et concret.
« N’importe quel party dans la vie de tous les jours, ce qui est important, c’est de planifier leurs déplacements. Ça prend un plan A, ça prend un plan B, et des fois peut-être même un plan C », insiste Mme Charlebois-Villeneuve.
Les élèves ont assisté à une simulation extrêmement réaliste. Des policiers, des paramédics, des pompiers, des médecins et des infirmières ont notamment été mobilisés pour reproduire chaque étape de l’intervention.
« Nous on joue notre rôle dans le fond, donc c’est quand même facile pour nous. Donc on fait exactement ce qu’on fait à l’hôpital », explique Pascale Bouchard.
« La prévention, c’est quelque chose qu’on ne fait pas beaucoup dans notre métier, mais qui est essentiellement important dans la société », soutient Alexandre Busque, paramédic.
« Voir un peu la réalité d’un accident d’auto, de l’accident jusqu’à la salle d’urgence et même au décès », note le médecin Guillaume Castilloux.
2900 jeunes sensibilisés
Le projet I.M.P.A.C.T. en est à sa 15e édition. Depuis ses débuts, 2900 jeunes ont assisté à cette mise en scène marquante.
« Ça les amène à réfléchir, ça a un impact sur eux. Ils font beaucoup plus attention à ça », affirme Richard Gagnon.
« Je crois que les jeunes sont de plus en plus conscientisés aujourd’hui, mais je pense que ça en rajoute encore une couche », soutient Frédéryk Roy-Lagacé, paramédic.
C’est une mise en scène qui restera gravée dans la mémoire des participants pour longtemps.
« La seule chose que je veux qu’ils retiennent, c’est restons en vie. C’est prendre la bonne décision », conclut Richard Gagnon.
Parce que la mauvaise décision peut avoir un impact tragique.