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Un dépannage en milieu isolé peut coûter cher dans Charlevoix-Est

Publié le 2 juin 2025 à 16:11, modifié le 2 juin 2025 à 16:11

Par: Jean-Baptiste Leveque

Dans Charlevoix-Est, un sauvetage en milieu isolé coûtera cher à une personne qui appelle à l’aide si sa vie n’est pas menacée. La MRC a facturé plusieurs milliers de dollars à des citoyens à la suite de deux interventions survenues ce printemps.

L’été est à nos portes et Charlevoix attire toujours randonneurs et villégiateurs sur ses sentiers en pleine nature. En cas d’urgence, on peut compter sur les équipes SUMI, pour Sauvetage d’urgence en milieu isolé. Mais attention, si la vie d’une personne n’est pas menacée, il faudra payer pour recevoir de l’aide.

« Il y a des tarifs à l’heure. Ça inclut la sortie, les équipements, le nettoyage et tout ça… dans les deux derniers cas, ça tournait autour de 2 300, 2 500 $. Ça peut être assez coûteux », signale la préfet de la MRC de Charlevoix-Est.

Odile Comeau cite ici en exemple les véhicules enlisés sur une route de la Zec Lac-au-sable, en avril dernier. Pour la préfet, s’aventurer dans un territoire non organisé comporte des risques.

« Les personnes qui vont explorer des territoires, ils sont les premiers responsables de leur sécurité en tout temps. Ce n’est pas parce qu’il y a une équipe SUMI que c’est l’équipe qui est responsable », insiste Mme Comeau.

La vision est différente dans la MRC voisine. Peu importe la raison du sauvetage, il n’y a pas de frais chargé.

« À la base, on prend en considération que chaque personne qui a fait un appel légitimement trouvait que c’était important d’appeler puis de se faire secourir. Donc à partir de là, nous on n’a pas de facturation présentement là-dessus », indique le préfet de la MRC de Charlevoix, Patrick Lavoie.

Pour limiter les interventions risquées, la MRC a plutôt choisi il y a un an de ne plus envoyer ses équipes dans certaines zones.

« Il y a un affichage qui a été mis en place puis qui avise les villégiateurs qu’à partir de cette limite-là, il n’y aura pas d’intervention à pied. Le but c’était justement de protéger nos équipes d’intervention », rappelle le préfet.

La MRC de Charlevoix, en plein processus de regroupement de ses services incendie, y voit justement l’occasion d’améliorer ses interventions en milieu isolé, même si la Ville de Baie-Saint-Paul en est déjà la coordonnatrice.