Le gouvernement micmac de Listuguj a signé un protocole d’entente avec le gouvernement du Québec ce matin. Il garantit une collaboration de nation à nation.

« C’est un premier pas pour encadrer la négociation entre le gouvernement micmac de Listuguj et le gouvernement provincial pour travailler sur une collaboration en lien avec des enjeux communs. C’est aussi un premier pas de reconnaissance envers les droits des Premières Nations et envers notre souveraineté », affirme le gouvernement micmac de Listuguj.

« On vient aussi mettre en place les balises. Comment ça va se passer et sinon ne s’entend pas, qu’est-ce qui va se passer. C’est majeur c’est une étape très importante, mais c’est la première, ce n’est pas terminé, il y a encore beaucoup de travail à faire. Vous avez vu avec la présence du conseil ce matin l’enthousiasme et je pense qu’on va arriver à de très belles choses », explique le ministre responsable des relations avec les Premières Nations et les Inuits, Ian Lafrenière.

Dans les dernières années, Listuguj a construit des infrastructures importantes pour les membres de sa communauté. Une maison des ainés, un centre communautaire, un poste de police et un lieu de rencontre culturelle notamment.

« Il y a eu plusieurs beaux exemples de projets qui sont livrés dans les temps et dans le respect des budgets avec de grandes qualités d’infrastructures comme on peut voir. C’est très positif », mentionne la député de Bonaventure, Catherine Blouin.

« C’est vraiment important que nous protégions nos citoyens de Listuguj. Nous devons prendre aussi soin de nos aînés qui ont été là pour nous avant nous on suit leurs traces et donc on se doit de prendre soin d’eux», précise le chef Martin.

Un nouveau quartier est en construction. Il accueillera des espaces commerciaux et industriels et plus de 200 terrains résidentiels pour toutes personnes voulant s’y installer.

« Ce n’est pas de travailler en silo. C’est de travailler ensemble. Les besoins sont immenses, je le répète. On a vu aussi le développement de la communauté puisqu’il y a un besoin de maison. C’est un développement potentiel de 300 lots de maisons et de développement commercial, mais aussi ça va être bon pour la région. Ça va être très positif », poursuit le ministre responsable des relations avec les Premières Nations et les Inuits.

Les deux gouvernements n’ont pas voulu divulguer quels seront exactement les sujets qui seront négociés.