Les deux formations se sont livré un marathon de 161 minutes et 33 secondes, le plus long jamais disputé dans la ligue. Le match, débuté à 20h vendredi, ne s’est terminé qu’à 3h du matin samedi. Une véritable épreuve physique et mentale pour les joueurs, les entraîneurs… et les partisans. Malgré la défaite crève-cœur des 3L, cette soirée restera mémorable.

« J’ai une petite tristesse parce qu’ils méritaient autant la victoire que les Éperviers », a déclaré l’entraîneur Éric Haley. « Je pense que les partisans vont se souvenir de ce match toute leur vie. »

Un duel de gardiens

Ce match n’aurait jamais duré aussi longtemps sans les performances magistrales des gardiens. Étienne Montpetit des 3L a repoussé 89 tirs, un record de la LNAH, tandis que son vis-à-vis Philippe Desrosiers a terminé la rencontre avec 84 arrêts.

« C’était fou », a raconté Desrosiers. « On se relançait chacun notre tour. Ça prenait un lancer parfait. »

Un effort collectif admirable

Au-delà des chiffres, ce sont la résilience et la solidarité des joueurs qui ont marqué les esprits. Trois matchs en un, neuf périodes de jeu, et un Centre Premier Tech qui chantait « GO 3L GO » jusqu’aux petites heures du matin.

« C’était du n’importe quoi », a dit Christian Deschênes, entraîneur-chef des Éperviers.

L’avenir est prometteur pour les 3L

Malgré la fin amère, la saison des 3L est porteuse d’espoir. Avec une moyenne d’âge de seulement 26 ans, Rivière-du-Loup figure parmi les équipes les plus jeunes de la LNAH. Partie de l’avant-dernier rang en novembre, l’équipe a connu une montée spectaculaire jusqu’en finale pour une deuxième année consécutive.

« Notre noyau va être présent pendant plusieurs années encore », affirme le directeur général Fabien Dubé. « Le fait d’atteindre la finale deux années de suite, c’est un exploit pour un marché comme le nôtre. »