Habemus papam… Nous avons un nouveau Pape! Alors que la planète chrétienne se réjouit, les autres regardent, curieux de ce que le natif de Chicago pourra faire pour solutionner les nombreux défis de l’église : des finances vacillantes, la lutte contre la pédocriminalité ou une baisse des vocations… On veut laisser la chance au coureur.

« C’est un Américain… Habituellement c’est sur l’autre continent. C’est un honneur pour nous autres dans le fond. Même si on est Canadiens. », nous dit cet homme.

Par contre, certains se posent des questions quant à l’origine du nouveau souverain pontife… même si la majorité de son travail a été fait hors des frontières américaines.

« Disons que… Je me demande si ce n’est pas arrangé un peu… C’est ce que je me pose comme… C’est ce que je me suis posé comme question. », raconte cette dame.

« Je trouve que, le fait qu’il soit un Américain… En tant que tel, ça ne me dérange pas. Sauf que, je trouve ça inquiétant qu’étrangement c’est un Américain qui est là. Je trouve que ça ouvre la porte à une grande dérive au niveau de la démocratie, on verra. », ajoute cet homme, croisé dans une épicerie de la région.

D’autres, férus d’histoire religieuse note que le 267e Pape a pris le nom de Léon 14… Inspiré de Léon 13, un Pape de la fin du 19e siècle qui avait fait des efforts pour que l’Église s’intéresse davantage aux travailleurs, aux ouvriers… aux gens ordinaires.

« C’est un Américain qui est sorti des États-Unis. C’est un Américain qui a œuvré comme missionnaire au Pérou. C’est quelqu’un qui a côtoyé la pauvreté… Et qui s’est engagé de multiples façons sur le plan social. », précise Reinelde Landry marguillière de la Paroisse Sainte-Famille.

Plusieurs parlent de la modernisation de l’église avec ce nouveau pape, Léon, 14. Profitons-en, tiens, pour faire un lien avec la modernisation de l’église de Carleton sur mer, qui subit, ces jours-ci, une cure de jeunesse.

« Ça fait au moins depuis six ans qu’on recueillait des fonds en vue de faire une demande au conseil du patrimoine religieux. On a dû redemander à trois fois… On a eu la chance de bénéficier d’une subvention de 595 mille dollars de Patrimoine. ». ajoute madame Landry, en montrant l’église Saint-Joseph.

Les travaux visent à refaire la toiture au complet… un travail méticuleux de ferblanterie. Les ouvriers travaillent aussi sur les combles et, si les finances le permettent, d’autres parties de l’église pourraient être réhabilitées.

« Les fenêtres et les portes… On verra. C’est à prévoir d’ici un an ou deux. Mais, quand même, les travaux au niveau de la brique, ça a été fait, il y a quelques années, le clocher également… », termine la marguillière.

Qu’on soit à Rome ou à Carleton-sur-Mer, on se souhaite quelques petits miracles.