La moule zébrée impacte négativement les lacs, en diminuant le phytoplancton, ce qui réduit la nourriture pour les poissons, en favorisant la prolifération d’algues toxiques et en entraînant la mort d’autres espèces de mollusques qui apportent des aspects bénéfiques aux lacs.

Dans les 22 lacs analysés par le MELCCFP, 10 présentent des traces d’ADN de l’espèce envahissante. Malgré qu’aucune moule adulte n’est été trouvée, l’étude démontre la présence de larves, soit des bébés moules zébrés, dans ces lacs.

Quatre des 10 plans d’eau sont suspects, c’est-à-dire qu’ils démontrent des signes de présence potentielle de moules zébrées. Ce sont les lacs Mitis, Matapédia, Huron, et le Petit lac Touladi. Les résultats officiels pour le Petit lac Saint-Mathieu et le lac Saint-Mathieu tardent toujours.

Finalement, 12 sont considérés comme propices à la présence de cette espèce, soit les lacs Beau, Casault, Causapscal, Huit Mille, Humqui, Long, Lunettes, Mistigougèche, Prime, le Grand lac Neigette, le Petit lac Squatec et le Grand lac Touladi.

Diverses méthodes ont été utilisées par le ministère pour afin de mener à bien ce programme de surveillance, comme l’inspection visuelle, l’analyse d’ADN environnemental et l’analyse des communautés de zooplancton.

L’espèce envahissante peut s’accrocher aux embarcations et contaminer d’autres plans d’eau. Rappelons qu’il est presque impossible d’éradiquer la moule zébrée. Le MELCCFP et la MRC de Témiscouata demandent donc la contribution de la population, en nettoyant bien les embarcations et tout matériel entrant en contact avec l’eau en suivant la séquence « nettoyez, videz, séchez ».