« Fanny » : Un film guérissant dans le décor enchanteur du Bas-Saint-Laurent
Publié le 1 mai 2025 à 15:09, modifié le 1 mai 2025 à 15:11
Par: Francis Gallant

« Fanny» a été présentée hier soir, en avant-première média au cinéma Princesse de Rivière-du-Loup.
Les gens de la région ont a eu la chance de visionner le film inspiré des romans « Fanny Cloutier » réalisé par Yan England et scénarisé par Stéphanie Lapointe. Ça s’est terminé par une chaleureuse ovation. L’histoire s’adresse à un grand public et laisse un message émotif et très guérissant. On découvre la jeune Fanny interprétée avec brio par Milya Corbeil Gauvreau. Fanny part à la quête de vérité entourant la mort de sa mère survenue lorsqu’elle était petite. Elle va descendre dans un village fictif du Bas-Saint-Laurent. Elle y fera la rencontre de personnage centre, dont l’attachante Adélaïde Shoofts qui tient le rôle de Léo et sa tante jouer par Magalie Lépine-Blondeau. Ces dernières vont être à ses côtés tout au long de l’intrigue. On passe par toutes les gammes d’émotions du rire aux larmes. Le jeu des acteurs est exceptionnel. Il y a une scène très émotive entre Fanny et son père Hubert à jouer par le talentueux Eric Bruneau. Le film qui se passe entre Tokyo et principalement dans notre région dénoue de noueux familiaux, des non-dits. Le paysage contribue de façon majestueuse à l’intrigue. Un coup de cœur pour le réalisateur et l’autrice.
« C’est unique parce que c’est la première fois qu’on montre le film au grand public et si tu avant-première ici rivière du loup, parce qu’on a tourné la série ici dans le Bas-Saint-Laurent », débute le réalisateur du film, Yan England.
« On part de soi, quand on écrit, c’est officiel, mais Yann est aussi dans ce projet-là. Dans Fanny évidemment ça parle de moi de ma sensibilité, mais ce personnage-là existe à part aujourd’hui, que j’ai envie de dire » , termine la scénariste Stéphanie Lapointe.
Le film prendra l’affiche, vendredi prochain dans toutes les cinémas de la province.