Heureusement, le policier se trouvait à l’extérieur de son véhicule au moment de l’impact. Il n’a pas été blessé. L’équipe sur place, qui s’affairait à sécuriser les lieux en raison d’un bris mécanique du semi-remorque, s’en est aussi sortie indemne.

Christopher Vézina, du garage Clermont Landry à Saint-Antonin, était en train de travailler sous la remorque lorsque la collision est survenue. Il l’a échappé belle. Le policier est d’ailleurs venu le prendre dans ses bras après l’accident.

« Il m’a pogné les épaules, et il m’a dit : “Je suis content que tu sois vivant et que tu n’ailles rien”, raconte-t-il. Même lui, s’il avait été dans son auto, il aurait pu manger l’impact également. »

Selon lui, les règles entourant les corridors de sécurité sont trop souvent ignorées par les automobilistes.

« Personne ne respecte ça, surtout les camionneurs à rabais comme on les appelle », déplore-t-il.

Il souhaite maintenant que son témoignage serve à sensibiliser les conducteurs.

« Ce n’est pas juste les polices, les ambulances… c’est tous les véhicules qui flashent. Qu’est-ce qui flashe sur le bord de l’autoroute ? On change de voie. Être plus alerte, plus focusé sur ça, ça peut coûter des vies », insiste-t-il.

Au Québec, le non-respect du corridor de sécurité est passible d’une amende allant jusqu’à 336 $, en plus de 4 points d’inaptitude.